Le vol AI-171 d’Air India, reliant Ahmedabad à Londres-Gatwick, s’est écrasé ce jeudi matin peu après le décollage, provoquant un drame aérien majeur. L’appareil, un Boeing 787 Dreamliner, transportait 230 passagers et 12 membres d’équipage. Moins de cinq minutes après avoir quitté la piste, le pilote a émis un signal de détresse avant que l’avion ne disparaisse des radars.
L’avion s’est abîmé dans le quartier de Meghani Nagar, situé à proximité immédiate de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel. Le crash a provoqué un important incendie, alimenté par le plein de carburant destiné au vol long-courrier. Plusieurs habitations ont été endommagées, ajoutant au lourd bilan humain.
Les secours se sont rapidement déployés sur place, mobilisant des équipes de pompiers, des ambulances et des unités de la National Disaster Response Force (NDRF). Le bilan officiel reste provisoire, mais les autorités évoquent déjà un nombre important de victimes.
Parmi les passagers figuraient 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais et 1 Canadien. Le Premier ministre indien Narendra Modi et son homologue britannique Keir Starmer ont exprimé leur profonde tristesse. Le ministre de l’Aviation civile a ouvert une enquête et sollicité l’appui technique de Boeing.
Cet accident constitue le premier crash mortel impliquant un Boeing 787, un appareil réputé pour sa sécurité. Alors que les causes précises restent inconnues, cet événement jette une ombre sur l’aviation civile indienne et ravive les inquiétudes autour de la maintenance des appareils.
Le pays tout entier est sous le choc, en attente de vérité et de réponses. Une journée noire pour l’Inde, ses familles endeuillées et le monde de l’aérien.