Présentant devant le Parlement son bilan de la criminalité au titre de l’année 2024, le ministre de l’Intérieur, Laftit, a précisé que la Sûreté nationale a eu à traiter, pour cette période allant jusqu’aux quatre premiers mois de 2025, pas moins de 1 519 000 dossiers dans le cadre de la lutte contre la criminalité en général, ce qui a conduit à l’arrestation de 1 112 000 individus pris en flagrant délit de tous genres, des chiffres stables à relativiser en fonction des types de criminalité et des personnes arrêtées.
Malgré l’importance des moyens déployés dans les mondes urbain et rural, cette lutte reste confrontée à l’extension des périmètres et à la croissance démographique, qui exige une adaptation proportionnelle et continue pour tarir la délinquance et la criminalité où qu’elles se trouvent, avec des actions inscrites dans la durée, 24h/24.
Dotées de matériel de plus en plus pointu et des technologies électroniques les plus récentes — et plus récemment de l’intelligence artificielle et des drones — les forces de sécurité relevant de la DGSN parviennent à déjouer les menaces et à combattre les foyers les plus dangereux, grâce en premier lieu à la réactivité assurée par des effectifs de plus en plus nombreux, caractérisés par leur jeunesse, mais prédisposés à leur tâche difficile, exigeant courage et détermination, a ajouté le ministre de l’Intérieur.
La couverture du territoire en postes de commissariats avec les moyens adéquats nécessite une enveloppe budgétaire colossale que le département de l’Intérieur s’efforce d’assurer en l’augmentant année après année, la sécurité des citoyens n’ayant pas de prix. L’organisation par le Maroc de grands événements internationaux nécessite des moyens de plus en plus importants pour un autre défi que doit relever la DGSN, et pour lequel elle disposera de tous les moyens nécessaires.
Par Jalil Nouri
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