La Tunisie est confrontée à une crise alimentaire grave, marquée par une pénurie de produits de base tels que le sucre, le lait, l’huile, le riz et le café. Cette crise sans précédent découle directement du retrait de l’Algérie de ses engagements envers la Tunisie, interrompant ainsi les approvisionnements essentiels. L’Algérie justifie cette décision par une pénurie similaire sur son propre territoire.
La conséquence immédiate de cette crise est palpable dans les rues de Tunis, où les étagères des grandes surfaces et des épiceries se trouvent désespérément vides. Les citoyens tunisiens, désemparés, errent de magasin en magasin dans l’espoir de trouver ces produits indispensables à leur quotidien.
La décision de l’armée algérienne de suspendre les livraisons de nourriture a déclenché une onde de choc en Tunisie, provoquant une vague de mécontentement général. Sur les réseaux sociaux, les citoyens tunisiens expriment leur frustration et leur colère envers leurs dirigeants, pointant du doigt le président Kais Saied. Ils l’accusent de complicité avec les généraux algériens d’El Mouradia et de transformer la Tunisie en une sorte de province algérienne.
Le mécontentement populaire se cristallise autour de la perte d’autonomie alimentaire de la Tunisie. Sous l’administration de Kais Saied, le pays semble avoir perdu sa capacité à garantir la sécurité alimentaire de ses habitants. Cette situation alarmante soulève des critiques virulentes et suscite une inquiétude croissante parmi la population tunisienne, exacerbée par la dépendance croissante envers l’Algérie pour ses besoins alimentaires essentiels.