Les tensions entre la France et l’Algérie atteignent un niveau sans précédent. En réponse au refus d’Alger d’accepter une liste de ses ressortissants à expulser, Paris a décidé de révoquer l’exemption de visa accordée aux détenteurs algériens de passeports diplomatiques. Cette mesure, annoncée par le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, marque le début d’une « riposte graduée » qui pourrait se durcir dans les semaines à venir.
Jusqu’ici, l’élite politique et militaire algérienne bénéficiait d’un accès facilité à la France, leur permettant de résider, consommer et se soigner sans contrainte. Une rente que le régime d’Alger utilisait pour récompenser ses fidèles. Avec cette décision, Paris met fin à un privilège historique et envoie un message clair : la complaisance est révolue.
D’autres mesures sont déjà en discussion. La réduction des visas de travail pour les Algériens est l’une des prochaines étapes, selon la ministre du Travail française Astrid Panosyan-Bouvet. De plus, la France remet en question le traité de 1968, qui octroyait à l’Algérie des avantages migratoires exceptionnels.
Face à cette escalade, Alger s’enlise dans des démarches purement symboliques, multipliant les convocations de l’ambassadeur français et publiant des communiqués de protestation. Une posture défensive qui ne semble pas ébranler Paris, résolu à redéfinir ses relations avec son ancien territoire colonial.
Alors que l’Algérie peine à riposter autrement que par des discours creux, la France assume désormais une position inédite de fermeté, rompant avec des décennies de prudence diplomatique.
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Le polisario sera la ruine du régime militaire algérien après la ruine des caisses de l’état qui ont servi pour soutenir sur tous les plans ces mercenaires