Le président français, Emmanuel Macron, a écarté l’option de former un gouvernement avec la coalition de gauche, connue sous le nom de Nouveau Front Populaire, dans un souci de garantir la stabilité du pays. Lors de consultations avec diverses forces politiques pour la nomination d’un nouveau Premier ministre, Macron a constaté qu’un gouvernement basé uniquement sur le programme de cette alliance serait immédiatement confronté à une opposition majoritaire au sein de l’Assemblée nationale. Selon un communiqué de l’Élysée, un tel gouvernement ferait face à plus de 350 députés opposés, rendant toute action impossible.
Le mardi soir suivant, Macron a accepté la démission du gouvernement dirigé par Gabriel Attal, marquant ainsi une étape cruciale dans la réorganisation politique du pays. Le président a également souligné que la stabilité institutionnelle de la France imposait de ne pas retenir l’option d’une coalition de gauche.
Les partis du centre se sont montrés ouverts à des coalitions et à un travail commun avec d’autres sensibilités politiques, tout en étant prêts à soutenir un gouvernement dirigé par une personnalité extérieure à leurs rangs. En revanche, le Parti socialiste, les écologistes et les communistes n’ont pas encore proposé de voies de coopération avec d’autres forces.
Dans ce contexte, Macron a annoncé qu’il reprendrait un nouveau cycle de consultations pour former un gouvernement capable de répondre aux attentes des Français dans cette situation inédite sous la Vème République.