C’est une scène rare, mais hautement symbolique, qui s’est déroulée ce jeudi matin sur les côtes de Dar Bouazza, au sud-ouest de Casablanca. Les autorités locales ont entamé une vaste opération de démolition visant plusieurs établissements balnéaires, restaurants et plages privées construits illégalement sur le domaine maritime public.
Sous les regards interloqués de certains propriétaires et habitués des lieux, les pelleteuses ont réduit en gravats ce qui fut pendant des années des repères prisés par les estivants. Parmi les enseignes ciblées figurent des noms bien connus de la scène balnéaire locale : Sunny Beach, Baya Beach, Seven Beach Balboa 1, Malibu Beach, Atlantic Boulevard, Taloche ou encore Babaloo Beach.
Selon des sources proches du dossier, cette opération de récupération du littoral était dans les cartons depuis plusieurs mois, mais son déclenchement a été retardé en raison de procédures administratives et de résistances de certains exploitants. Jeudi, les autorités ont visiblement décidé de frapper fort et sans préavis, dans le cadre d’une campagne annoncée comme « totale », qui ne laissera aucun établissement illégal encore debout dans les prochains jours.
L’initiative s’inscrit dans une stratégie nationale de préservation du domaine public maritime, conformément à la loi 81-12 relative au littoral, qui interdit toute occupation ou exploitation sans autorisation préalable de l’administration. Elle intervient également dans un contexte de pression foncière accrue sur les zones côtières, où le béton a trop souvent remplacé le sable.
En parallèle, un autre pan du patrimoine urbain casablancais est en train de disparaître. Le plus ancien immeuble résidentiel du quartier El Hank, construit au début des années 1950, a été démoli vendredi dernier, suscitant l’émotion des habitants. Ce bâtiment, témoin d’une époque et d’une architecture moderniste, n’a pas échappé aux pelleteuses. Là encore, tristesse et résignation dominaient, alors que les souvenirs s’effondraient avec les murs.
Entre nécessité de faire respecter la loi et volonté d’aménagement maîtrisé, les autorités semblent décidées à reprendre le contrôle sur les espaces publics, qu’ils soient balnéaires ou urbains. Mais à quel prix patrimonial et humain ?
Garantía jurídica 0
La loi c’est la loi qu’il faut appliquer fermement pour récupérer le patrimoine nationale de ceux qui ont occupé des espaces qui ne leur appartient pas
Il y a fort a parier que dans quelques mois de nouveaux exploitant bien introduits profiterons de ces emplacements…rdv pour la coupe du monde 🤣🤣🤣
Absolument
Ces établissements balnéaires n’occupaient pas le littoral illégalement.
Ils le faisaient en vertu d’autorisations d’occupation dûment délivrées par le Ministère de L’Equipement, tel que prévu par la réglementation en vigueur.
C’est sur cette base que des sociétés ont été initiées, que des aménagements ont été réalisés, que des emplois ont été créés et que des impôts ont été émis et payés durant plus de deux décennies.
Sauf qu’il y a trois ans, le Ministère a décidé de ne plus reconduire lesdites autorisations sans pour autant signifier une rupture de bail aux attributaires en se murant dans un silence à tout le moins inexpliqué.
Cette situation anachronique, a mis les sociétés exploitantes en porte à faux par rapport à leurs salariés et aux services fiscaux. En l’absence de document administratif signifiant la rupture de bail elles ne pouvaient, ni arrêter de payer les impôts émis, ni licencier les salariés, ni même se mettre sous protection judiciaire en prévision de dissolution anticipée.
Il faut donc avoir tous les éléments et les analyser finement, avant de lancer des accusations infondées d’occupation illégales du bien public.
Il est bien précisé sur l’autorisation que celle-ci est délivrée à titre précaire et révocable. Donc l’administration peut la retirer à tout moment
Le bâtiment d’El Hank ne m’émeut pas outremesure, parce qu’on ne peut pas le laisser enlaidir un espace aussi stratégique de la ville, juste pmparce qu’il a été construit du temps du protectorat. Ce qui fâche en revanche ce sont les impunis qui ont autorisé ces constructions de Dar Bouazza; c’est anormal en effet que ne bavent de cette situation que les bénéficiaires qui sont bien évidemment responsables également de ce qui leur arrive. Mais sont passés les autorités locales et communales qui ont laissé faire pour ne pas dire autre chose?!!
Les jeunes pauvres de darbouaza n ont plus de travail.ces lieux étaient bien fréquentés.il ya d autres endroits pouilleux qu il fallait enlever.la seule banlieue casablancaise cool.en Espagne c plein de chéringitos et alors ça fait travailler les gens et on s amusé,!!!