Une vaste opération de nettoyage a été lancée mardi matin par les autorités locales de Dar Bouazza, dans la périphérie de Casablanca, pour éradiquer le phénomène des gardiens de voitures illégaux, souvent surnommés les « gilets jaunes ». Cette initiative fait suite à l’annulation par le gouverneur de la préfecture de Nouaceur du contrat controversé de location de la voie publique signé par la présidente du conseil communal.
Stationnement désormais gratuit à Dar Bouazza
Avec cette décision, le stationnement dans les rues de Dar Bouazza devient officiellement gratuit, mettant fin aux pratiques abusives de pseudo-gardiens qui exigeaient des paiements en toute illégalité. L’absence de contrôle avait permis à ces individus de s’approprier l’espace public et de faire payer les automobilistes de manière arbitraire, souvent sous la menace ou par l’intimidation.
L’intervention des forces de l’ordre a permis l’évacuation de plusieurs gardiens illégaux, provoquant un soulagement généralisé parmi les habitants. Ces derniers appellent désormais à une régularisation du métier dans le respect de la loi, avec des autorisations délivrées sous conditions strictes, afin de garantir la sécurité et la tranquillité des usagers de la route.
Les habitants de Rabat interpellent leurs autorités locales
À Rabat, la capitale du Royaume, la nouvelle en provenance de Dar Bouazza a trouvé un écho immédiat parmi les citoyens, qui dénoncent à leur tour les abus quotidiens de certains gardiens autoproclamés. De nombreuses personnes racontent comment elles sont prises à partie, insultées ou menacées lorsqu’elles refusent de payer.
Dans plusieurs quartiers de la ville, des bagarres éclatent régulièrement entre automobilistes et faux gardiens, transformant des espaces censés être publics en zones de tensions permanentes. Cette situation, devenue insupportable, pousse les habitants à réclamer une intervention rapide des autorités locales, sur le modèle de l’action entreprise à Dar Bouazza.
À l’heure où le stationnement est devenu un enjeu majeur dans les grandes villes marocaines, les autorités sont invitées à prendre leurs responsabilités pour que les rues redeviennent des espaces publics sûrs et accessibles à tous.