Robert Bell, un septuagénaire britannique accusé de crimes d’abus sur enfants, est décédé dans une prison marocaine où il purgeait une peine de 20 ans de réclusion prononcée en 2014. La nouvelle a été confirmée mardi par le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth.
L’affaire remonte à juin 2013, lorsqu’à Tétouan, au nord du Maroc, des habitants ont alerté les autorités après avoir entendu les cris d’une jeune fille provenant d’une voiture immatriculée en Espagne. Cette intervention a mené à l’arrestation de Robert Bell, identifié comme le conducteur. Les enquêtes menées par les autorités marocaines ont révélé son implication dans l’enlèvement et la tentative d’abus sur deux autres jeunes filles dans les villes de Tétouan et Chefchaouen.
Avant ces faits au Maroc, Bell avait déjà un passé criminel au Royaume-Uni. En 2009, il avait été condamné par une cour britannique pour avoir tenté d’enlever une fillette de cinq ans à Holywell. Après sa libération en 2012, il avait pris la fuite vers le sud de l’Espagne, où les autorités locales avaient émis un mandat d’arrêt contre lui pour des accusations d’abus sexuel sur un enfant de 12 ans à Malaga. Il avait ensuite échappé aux autorités Espagnole et s’est installé au Maroc.
Ce décès en prison clôt un parcours criminel international marqué par des évasions et des poursuites judiciaires dans plusieurs pays. Robert Bell, qui avait réussi à échapper aux systèmes judiciaires britanniques et espagnols, a fini sa vie derrière les barreaux au Maroc, où la justice avait mis fin à ses agissements.
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