Jimmy Carter, 39e président des États-Unis et lauréat du prix Nobel de la paix, s’est éteint dimanche à l’âge de 100 ans. Selon le Centre Carter, le Washington Post et l’Atlanta Journal-Constitution, citant son fils, l’ancien président est décédé dans sa résidence de Plains, en Géorgie, où il recevait des soins palliatifs depuis près de deux ans.
Ancien cultivateur d’arachides en Géorgie, Carter a dirigé les États-Unis de 1977 à 1981. Sa présidence a été marquée par des défis majeurs, notamment une situation économique difficile et la crise des otages en Iran. Néanmoins, il a joué un rôle déterminant dans la conclusion des accords de Camp David en 1978 entre Israël et l’Égypte, ce qui lui a valu plus tard le prix Nobel de la paix.
Membre du Parti démocrate, Carter avait accédé à la présidence en battant le républicain Gerald Ford lors des élections de 1976. Son mandat unique s’est achevé par une défaite écrasante face à Ronald Reagan, ancien acteur et gouverneur de Californie. Sa présidence a été particulièrement éprouvée par une récession économique et la crise des otages en Iran, qui a perduré pendant les 444 derniers jours de son mandat.
Après sa présidence, Carter a connu la plus longue période post-présidentielle de l’histoire américaine, développant une réputation d’ancien président beaucoup plus positive que celle qu’il avait eue durant son mandat. Son engagement humanitaire et ses efforts pour la paix ont largement contribué à redéfinir le rôle d’un ancien président américain.