L’initiative de « régularisation volontaire », réintroduite dans le cadre de la loi de finances 2024, continue de susciter débats et préoccupations. Ce dispositif offre aux contribuables ayant omis ou sous-déclaré leurs revenus ou patrimoines l’opportunité de régulariser leur situation fiscale sans subir de sanctions. Cependant, cette mesure divise l’opinion publique, certains dénonçant une injustice vis-à-vis des citoyens respectant scrupuleusement leurs obligations fiscales.
Alors que l’échéance fixée au 31 décembre 2024 approche à grands pas, la tension monte parmi les concernés. Les doutes sur l’équité et la transparence de cette démarche alimentent les spéculations. Cette mesure vise principalement les acteurs du secteur informel et ceux ayant dissimulé leurs avoirs financiers ou immobiliers. Elle leur propose de régulariser leur situation en ne payant que 5 % d’impôt sur les revenus déclarés, contre un risque de taxation à 37 % en cas de non-conformité.
Outre l’aspect fiscal, cette initiative constitue également une opportunité pour intégrer les capitaux cachés au système bancaire et renforcer la transparence du système financier national. Selon des experts, elle pourrait générer des revenus exceptionnels pour l’État, permettant ainsi de financer des projets stratégiques et de renforcer les infrastructures publiques.
Cependant, cette démarche ne concerne pas les contribuables déjà en règle, mais cible spécifiquement ceux évoluant dans l’informel ou ayant omis de déclarer certains biens. Pour ces derniers, cette initiative représente une chance unique d’éviter de lourdes sanctions fiscales.
Il reste désormais deux jours pour profiter de cette régularisation en payant 5 % au lieu de 37 %. Une opportunité à saisir avant le 31 décembre pour éviter des conséquences fiscales importantes.