La campagne de désinformation et de fausses interprétations du projet de réforme de la Moudawana était prévisible, et il n’a pas fallu longtemps pour que les réseaux sociaux viennent polluer le débat. Les dérapages n’ont pas manqué non plus pour l’empoisonner.
Le roi avait insisté auprès du gouvernement pour que ses ministres se lancent dans une course contre la montre pour expliquer le contenu de cette réforme et la porter à la connaissance de tous les Marocains, quel que soit leur niveau social ou d’éducation. Cela a été fait, mais dès le premier jour de cette campagne menée par le seul ministre de la Justice, pour l’instant, le résultat a été insignifiant ou du moins insuffisant, faute d’une bonne préparation dans la précipitation.
Entre-temps, et pendant que le champ médiatique est resté dans une position attentiste, les réseaux sociaux et les smartphones ont été assaillis par la fièvre des faiseurs de mauvaises nouvelles et d’interprétations volontairement exagérées, qui sont venues fausser le débat.
Cette fièvre a déjà fait beaucoup de dégâts, et il sera difficile de rétablir l’ordre des choses et d’inculquer le vrai esprit de cette réforme, loin du sensationnalisme et des a priori aisés.
La faute en incombe, encore une fois, au gouvernement, qui n’a pas su prendre les devants au préalable, puisqu’il était au courant que le projet allait être dévoilé au public et qu’il se devait de réunir des spécialistes afin de se prémunir des dégâts collatéraux des réseaux sociaux.
Le ministre en charge de la communication et le porte-parole du gouvernement ont fait preuve de négligence, et il faudra bien qu’ils s’en expliquent dans le cadre de la reddition des comptes.
Par Jalil Nouri
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Je ne pense pas pas que c’est uniquement une question de communication. Ce sont des modifications extrêmement importantes qui a mon sens ne doivent pas être traitées par un gouvernement ou des assosiations. Ces modifications devraient être traitées exclusivelent par les oulémas ou par référendum. On parle de code de la famille qui ressemble plus à un recueil d’avantages accordés à la femme parce qu’il faut cesser de parler de droits de la femme. En islam ALLAH àa donné à la femme.ses droits et ce n’est pas à Ouahbi ou Assid ou autres de les modifer.
La campagne de désinformation et de fausses interprétations du projet de réforme de la Moudawana?
tout est pourtant très clair