Sandra Borch, ministre norvégienne de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a démissionné suite à des accusations de plagiat confirmées concernant sa thèse de master. Selon le site « The Brussels Times », elle a admis avoir copié des travaux d’autres étudiants, y compris leurs erreurs, dans sa propre thèse.
Lors d’une conférence de presse organisée pour clarifier ces accusations, Borch a déclaré : « J’ai commis une grave erreur ; j’ai utilisé des textes d’autres thèses sans en indiquer la source. Je suis désolée ». Cette déclaration fait suite à des révélations antérieures de la presse norvégienne sur des similitudes frappantes entre sa thèse de 2014 et celles d’autres étudiants. Ces similitudes étaient telles que les textes incluaient des travaux d’autres étudiants sans aucune citation ni référence, comme l’a rapporté le site MMNEWS.
La démission de Borch survient dans un contexte où l’intégrité académique est de plus en plus sous les projecteurs, soulignant l’importance de l’éthique dans le milieu universitaire. Sa reconnaissance des faits et son départ du ministère marquent un moment significatif pour la politique norvégienne, mettant en évidence la responsabilité et les attentes élevées placées sur les épaules des responsables publics.
Cette affaire rappelle que le plagiat, même dans le cadre académique, peut avoir de graves répercussions professionnelles et personnelles, en particulier pour ceux qui occupent des positions de pouvoir et d’influence. La démission de Borch sert d’exemple dans la lutte contre le plagiat et la préservation de l’intégrité académique et professionnelle.