Une série de dégradations visant des dizaines de voitures stationnées à Dar Bouazza, dans la périphérie de Casablanca, a connu un premier dénouement judiciaire. Selon des informations rapportées par la presse locale, un suspect a été interpellé à Douar Saâdane, à proximité de la commune urbaine de Dar Bouazza, à l’issue d’opérations de ratissage coordonnées avec le parquet compétent près la Cour d’appel.
Cette arrestation intervient alors que l’affaire a provoqué une vive inquiétude dans le voisinage, où les propriétaires de véhicules endommagés réclament des réponses rapides, mais aussi des mesures dissuasives face à la répétition de ce type d’actes. Dans des zones périurbaines en forte croissance, où le stationnement sur la voie publique est fréquent et les résidences se multiplient, l’attaque ciblant des voitures a un impact immédiat : sentiment d’insécurité, coûts de réparation, tensions dans les quartiers.
Au-delà de l’émotion, le dossier rappelle une réalité : ces actes de vandalisme ne sont pas de “simples dégâts matériels”. Ils touchent directement au droit des citoyens à la tranquillité et à la protection de leurs biens, tout en mobilisant d’importants moyens d’enquête et d’intervention. Les prochaines étapes devraient permettre de préciser les circonstances exactes, d’identifier d’éventuels complices si l’enquête le révèle, et d’établir les responsabilités dans le respect des procédures.
Reste désormais l’essentiel : transformer cette interpellation en signal clair. Car pour les habitants de Dar Bouazza, l’enjeu n’est pas seulement d’arrêter un auteur présumé, mais de réaffirmer une évidence : l’espace public ne peut pas devenir un terrain de violence gratuite et d’impunité.










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