La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Ouarzazate a rendu sa décision le lundi dernier, confirmant la sentence initiale dans l’affaire de l’exploitation d’un salon de massage pour l’extorsion sexuelle. Une des accusées a été condamnée à huit mois de prison ferme et une amende de 5 000 dirhams, tandis que les quatre autres accusés ont écopé chacun de dix ans de prison ferme.
Les cinq suspects, détenus, sont poursuivis pour avoir créé un lieu de prostitution, vol qualifié avec violence et menace, ainsi que l’utilisation d’armes pendant l’exécution du crime. Ils sont également accusés d’enregistrer des vidéos de leurs victimes sans consentement.
Les faits remontent à août dernier, lorsque la police judiciaire a arrêté les suspects suite à la plainte d’une victime. L’enquête a révélé que les membres du réseau attiraient les victimes, en particulier des hommes mariés, au salon de massage du quartier Al-Qods à Ouarzazate. Les victimes étaient ensuite emmenées dans une maison louée par le réseau, où elles étaient surprises, agressées, filmées et menacées de diffamation, avant de se faire voler.
Selon le journal Al Massae, une des victimes a porté plainte pour avoir été attirée, volée et battue avec une arme blanche dans cette maison, située près de la zone hôtelière du centre-ville de Ouarzazate.
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