Le Parquet général près la Cour d’appel de Rabat a tenu à mettre fin aux spéculations circulant sur les réseaux sociaux concernant la situation pénitentiaire de Mohamed Ziane. Dans un communiqué ferme, l’institution judiciaire affirme que la poursuite de sa détention « ne relève d’aucun arbitraire » et s’inscrit strictement dans le cadre juridique en vigueur.
Selon les explications fournies, l’ancien ministre a été condamné dans une première affaire à une peine de trois ans d’emprisonnement, qu’il a commencée à purger le 21 novembre 2022. Alors qu’il exécutait cette sanction, un juge d’instruction a ordonné, le 10 janvier 2024, son placement en détention préventive dans le cadre d’une seconde affaire portant sur des accusations de détournement et de dissipation de fonds publics. Cette procédure a débouché, le 7 mai 2025, sur une condamnation à nouveau fixée à trois ans de prison, actuellement contestée par un recours en cassation.
Le Parquet souligne que, tant que cette deuxième condamnation n’a pas acquis l’autorité de la chose jugée, l’intéressé demeure légalement en détention provisoire pour cette affaire, rendant impossible toute libération à l’issue de la première peine. Cette clarification intervient après la diffusion d’un communiqué attribué à sa famille, affirmant qu’il aurait entamé une grève de la faim pour dénoncer ce qu’il qualifie d’« arrestation arbitraire ».
Par ailleurs, sa défense a introduit le 4 novembre 2025 une demande de fusion des deux peines, dossier actuellement examiné par la Cour d’appel, qui a reporté l’audience au 26 novembre 2025 à la demande des avocats.
Le Parquet conclut en assurant que l’ensemble des procédures suivies respecte rigoureusement la loi et que l’autorité judiciaire continuera de veiller au traitement conforme à la législation de la situation pénale de Mohamed Ziane.
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