Lors de sa dernière intervention devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, le Maroc a défendu avec vigueur son Initiative d’autonomie pour le Sahara, présentée comme une solution progressiste et pragmatique pour résoudre la longue dispute territoriale avec l’Algérie. Introduite en 2007, cette initiative prône un règlement négocié et inclusif, en harmonie avec les principes du Pacte pour l’avenir des Nations Unies.
Malheureusement, l’Algérie continue de refuser de participer aux négociations malgré les multiples appels du Secrétaire général de l’ONU et des résolutions du Conseil de sécurité, ce qui entrave sérieusement le processus de paix. Omar Hilale, représentant permanent du Maroc, a critiqué cette attitude de blocage, soulignant également le soutien de l’Algérie au Polisario, qui maintient une pression militaire et diplomatique sur la région.
En parallèle, le Maroc déploie des efforts considérables pour le développement du Sahara, mettant en œuvre des projets significatifs destinés à améliorer les conditions de vie des habitants, tout en favorisant l’intégration des jeunes et des femmes dans la vie économique et politique locale. Hilale a mis en lumière les conditions de vie alarmantes dans les camps de Tindouf en Algérie, où non seulement les détournements d’aide humanitaire sont monnaie courante, mais où les populations, surtout les enfants, sont endoctrinées et entraînées pour des activités séparatistes, voire terroristes, sous le soutien de l’Algérie. Ces enfants sont pris en otage par des ambitions qui les éloignent de tout avenir constructif, les préparant à perpétuer un cycle de violence et d’instabilité régionale..
L’initiative marocaine n’offre pas seulement une solution pour la paix et la stabilité régionale mais propose également un cadre pour une coopération économique et politique élargie entre les pays de la région, en opposition à la politique d’isolement de l’Algérie. Le Maroc appelle donc la communauté internationale à redoubler d’efforts pour relancer le processus politique et réaffirme son engagement pour une solution basée sur le dialogue et l’autonomie, visant à assurer la prospérité de tous les peuples de la région.
L’attitude de l’Algérie, en refusant de participer aux discussions sur le Sahara, ne fait qu’exacerber les tensions régionales. En se concentrant sur des positions dépassées et en soutenant des groupes séparatistes, l’Algérie néglige les véritables problèmes internes qui affectent sa population. Plutôt que de persister dans une opposition stérile, l’Algérie gagnerait à reconnaître la réalité des défis régionaux et à s’engager dans un dialogue constructif, qui pourrait également contribuer à améliorer la situation socio-économique difficile de son peuple.