La concomitance des fins de fêtes d’année, des vacances d’hiver et surtout de la Coupe d’Afrique des Nations de football a mis sur les dents et mobilisé toutes les forces de police et tous les moyens, y compris les plus sophistiqués, destinés à se projeter dès à présent pour préparer les objectifs du Mondial 2030, en matière sécuritaire.
Pour la gestion de l’événement sportif continental, la DGSN, la Direction Générale de la Sûreté Nationale, a vu les choses en grand avec l’acquisition, en nombre important, de moyens et d’une logistique performants, le renforcement constant des effectifs et des cycles de formation spécifiques adaptés aux grands événements, de même qu’elle a déclenché un vaste programme de coopération avec ses homologues des pays participants à la CAN 2025 pour tout ce qui touche à l’organisation et aux entrées par les frontières du pays. La meilleure illustration en restera la création d’un Centre de Coopération Policière Internationale dans la ville de Salé, gage d’une coordination idéale, avec l’envoi de superviseurs de 23 pays venus encadrer leurs équipes.
Au deuxième jour de la compétition, et bien avant pour le dispositif réservé aux villes touristiques et aux fortes affluences en cette période de records de visiteurs étrangers, qui dépasseront les 20 millions à fin décembre et début janvier, la sûreté nationale a tout d’une machine bien huilée, habituée aux défis sécuritaires, et avec de nouveaux visages de plus en plus jeunes, respectant dans une large mesure la parité des genres, avec l’incorporation croissante de femmes aux premiers et avant-postes, afin de donner la meilleure image d’une police forte, omniprésente, veillant au grain et prête à toute sollicitation et intervention immédiate, dans le strict respect des droits des citoyens et des visiteurs, sur lequel veille et insiste son patron, Hammouchi, aperçu dimanche au stade Moulay Abdellah lors d’une inspection des derniers réglages avant la cérémonie d’ouverture.
Par Jalil Nouri


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