Ce lundi 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment pour entamer son second mandat en tant que 47e président des États-Unis. Lors de son discours d’investiture, il a promis un véritable bouleversement, annonçant « l’âge d’or de l’Amérique » et affirmant sa volonté d’agir « à une vitesse et avec une force sans précédent » pour relancer le pays et réaffirmer sa place de leader mondial.
Une vision ambitieuse pour la grandeur américaine
Donald Trump s’est présenté comme le président du renouveau et du progrès. Il a annoncé des projets audacieux, comme l’envoi d’astronautes américains sur Mars pour planter le drapeau national. « Nous poursuivrons notre destinée jusqu’aux étoiles », a-t-il affirmé, symbolisant une ambition de reconquête technologique et spatiale.
À l’échelle nationale, il s’est engagé à lutter contre l’inflation et à protéger les emplois américains grâce à des mesures protectionnistes, incluant des taxes sur les importations. Par ailleurs, il a promis de décréter une urgence nationale à la frontière mexicaine, d’expulser « des millions d’immigrés illégaux », et de qualifier les cartels de narcotrafiquants comme organisations terroristes étrangères.
Trump a également marqué son retour par des positions conservatrices tranchées : fin de la politique gouvernementale sur le genre, réintégration des soldats non vaccinés contre la COVID-19, et signature prochaine d’un décret pour « rétablir la liberté d’expression » aux États-Unis.
Un défi pour le leadership mondial
Sur le plan international, le président républicain a affirmé que son administration redonnerait aux États-Unis leur place de figure respectée dans le monde. Cependant, des décisions controversées, telles que la proposition de reprendre le canal de Panama, risquent de générer des tensions géopolitiques.
Parmi les annonces les plus marquantes de son discours, Donald Trump a déclaré un état d’« urgence énergétique », visant à augmenter massivement la production d’hydrocarbures aux États-Unis. « Nous allons forer à tout-va », a-t-il martelé, promettant de revenir sur les mesures climatiques adoptées sous l’administration Biden.
Trump a également officialisé le retrait des États-Unis, pour la deuxième fois, de l’accord de Paris sur le climat, suscitant l’indignation des défenseurs de l’environnement. Ces décisions, justifiées par sa volonté de relancer l’économie et d’assurer l’indépendance énergétique, mettent en péril les efforts mondiaux pour lutter contre le réchauffement climatique.
Alors que Donald Trump promet une « renaissance » de l’Amérique, ses choix en matière de climat et d’énergie s’inscrivent en décalage avec les priorités internationales et soulèvent des interrogations sur les conséquences à long terme de cette nouvelle ère pour le pays et la planète.
Par Salma Semmar