L’année 2024 s’est révélée riche en évolutions significatives pour la question de l’intégrité territoriale du Maroc, grâce à l’impulsion décisive de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Lors d’un point de presse tenu à Laâyoune, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a dressé un bilan des progrès réalisés dans ce dossier stratégique, tout en mettant en lumière le soutien international croissant en faveur du plan d’autonomie proposé par le Royaume.
Un soutien international renforcé
Le ministre a souligné que le dossier du Sahara marocain bénéficie d’une dynamique internationale positive, illustrée par le soutien explicite de la France, exprimé dans une lettre du président Emmanuel Macron à Sa Majesté le Roi en juillet dernier, et réaffirmé lors de sa visite officielle à Rabat en octobre. À cela s’ajoute l’adhésion de nouveaux pays européens, tels que la Slovénie, la Finlande, le Danemark et l’Estonie, au plan d’autonomie marocain, portant à plus de 20 le nombre de pays membres de l’Union européenne soutenant cette initiative. À l’échelle internationale, ce sont plus de 113 pays qui appuient désormais ce plan comme base sérieuse et réaliste pour la résolution du conflit.
Des reconnaissances retirées à la « rasd »
Le ministre a également mis en avant les suspensions de la reconnaissance de la pseudo-« rasd » par plusieurs pays, notamment l’Équateur en octobre et le Panama en novembre. Il a rappelé qu’aujourd’hui, seuls 28 pays continuent à reconnaître cette entité, contre une cinquantaine il y a deux décennies, preuve de l’érosion des thèses séparatistes.
Une diplomatie africaine proactive
En 2024, le Maroc a intensifié sa coopération avec des pays africains en organisant des commissions mixtes avec la Guinée-Bissau, le Malawi, la Gambie et la Zambie, dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Ces réunions ont été marquées par la signature d’accords de coopération et par le soutien affirmé de ces nations à l’intégrité territoriale du Maroc.
L’ouverture de consulats généraux dans les provinces du Sud, un autre indicateur clé de cette dynamique, s’est poursuivie avec désormais 30 consulats installés à Dakhla et Laâyoune, représentant près de 40% des membres de l’Union africaine.
Un soutien accru des institutions internationales
Sur le plan multilatéral, l’année 2024 a vu des avancées majeures. La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies a renforcé les acquis du Maroc, soulignant que seuls les acteurs sérieux et respectueux des accords internationaux ont leur place dans le processus politique. Cette résolution met également en garde contre toute menace au cessez-le-feu, rappelant que la sécurité est un élément central des négociations.
Au niveau européen, une étape importante a été franchie avec la suspension par le Parlement européen de l’intergroupe « Sahara occidental », un outil de lobbying au service des thèses séparatistes. Ce geste illustre un alignement clair des grandes institutions européennes avec la vision marocaine.
Une vision royale tournée vers le développement
Nasser Bourita a conclu en soulignant que les résultats obtenus en 2024 sont le fruit de la stratégie initiée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, notamment à travers le modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2016. Ce projet ambitieux, axé sur le progrès économique et social, continue de consolider la position du Maroc sur la scène internationale, en faisant du dossier du Sahara une référence en matière de coopération bilatérale et multilatérale.
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