À quelques jours de l’Aïd El-Kébir, la flambée des prix des abats, et en particulier de la célèbre “douara”, suscite la stupeur dans les foyers marocains. Considérée comme un plat incontournable lors de cette fête religieuse, la douara connaît en 2025 une envolée tarifaire inédite, révélatrice d’une crise de fond.
Selon les dernières observations du marché, le prix de la douara de bœuf a atteint des sommets insoupçonnés, dépassant les 3000 dirhams dans certaines boucheries. De son côté, la douara d’agneau, plus prisée pour son goût et sa tendreté, s’est envolée à près de 800 dirhams, un record absolu pour un produit autrefois abordable.
Cette hausse vertigineuse s’explique par l’augmentation soudaine de la demande, après l’appel du roi Mohammed VI exhortant les citoyens à renoncer exceptionnellement au sacrifice de l’Aïd cette année, dans un souci de préservation du cheptel national affaibli par la sécheresse. En réponse, de nombreuses familles ont opté pour l’achat de douara en guise de symbole sacrificiel, provoquant une tension extrême sur l’offre disponible.
Face à cette explosion des prix, la colère monte parmi les consommateurs. Sur les réseaux sociaux, les appels au contrôle des prix et à la régulation des pratiques spéculatives se multiplient. Des voix dénoncent le caractère opportuniste et saisonnier de certains commerçants, accusés de profiter de l’élan religieux pour imposer des tarifs prohibitifs.
Cette situation pose une nouvelle fois la question de l’encadrement des produits liés aux fêtes religieuses, qui échappent régulièrement à toute régulation sérieuse. Le caractère spéculatif de l’informel et l’absence de plafonnement des marges commerciales contribuent à cette dérive qui prive des milliers de familles modestes d’un des plaisirs les plus emblématiques de l’Aïd.
.
Qui profite vraiment de cet emballement des prix ?
Les prix baisseront automatiquement si les gens s’abstiennent d’acheter. Ce sont les consommateurs qui créent cette pression folle sur les produits.
Il est normal que les prix grimpent. C’est une loi fondamentale du marché.
Franchement, quelle est la relation entre Douara et l’élan religieux des marocains ?
Comment peut-on manger une saleté pareille ? Il faut vraiment avoir de très mauvais goûts pour investir des sommes ahurissantes dans ces excréments !
La viande en elle-même est déjà un poison. Que dire des abats ?
TOUS VEGETARIENS. C’est la seule réponse aussi bien pour le prix que pour la santé et l’environnement
Justement en Algérie et Turquie, les prix sont 10x moins. Puisq c’est leur gouvernement qui arrangent ca. POUR son peuple. (et non pas pour les grosses boites)
Je ne comprends pas pourquoi nos autorisés n’interviennent pas pour imposer un plafonnement des prix. On n’est pas dans la jungle quand même !