Un acte d’une violence extrême s’est produit ce vendredi 25 avril 2025 à La Grand-Combe, commune située au nord d’Alès dans le département du Gard. Un fidèle d’une trentaine d’années a été mortellement poignardé dans l’enceinte de la mosquée Khadidja, selon les informations communiquées par le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le drame s’est déroulé vers 8h30 du matin, alors que deux hommes seulement se trouvaient à l’intérieur du lieu de culte. Selon le procureur, les deux fidèles étaient occupés à prier lorsque l’un d’eux a soudainement attaqué l’autre, lui assénant ce qui semble être entre 40 et 50 coups de couteau, d’après les premières constatations qui devront être confirmées par l’autopsie.
Le corps de la victime n’a été découvert que plusieurs heures plus tard, vers 11h30, lorsque d’autres fidèles sont arrivés pour la prière. L’agresseur avait déjà pris la fuite depuis longtemps, laissant sa victime sans vie sur place.
La victime serait une figure connue parmi les fidèles de la mosquée grand-combienne, selon des témoignages recueillis sur place. En revanche, l’auteur présumé des faits ne semble pas être un habitué des lieux. « On n’avait jamais vu son visage, il est venu juste pour tuer, tuer n’importe qui », a confié un fidèle présent sur les lieux après la découverte macabre.
Face à la gravité des faits, un important dispositif de recherche a été déployé dans le secteur. La gendarmerie du Gard quadrille actuellement la zone pour tenter de retrouver le suspect qui, selon le procureur, n’a été « ni identifié, ni interpellé » à ce stade de l’enquête.
Une enquête pour meurtre a été ouverte par le parquet d’Alès et confiée aux gendarmes. Une source judiciaire indique également que le Parquet national antiterroriste évalue les faits, sans qu’aucune qualification terroriste n’ait été retenue pour l’instant.
Les circonstances exactes et le mobile de cet homicide particulièrement violent restent à déterminer. Les enquêteurs devront notamment établir s’il existait un lien entre l’agresseur et sa victime, ou s’il s’agit d’un acte gratuit commis sans raison apparente.