Dans un tournant judiciaire saisissant, la Chambre criminelle initiale de Taza a rendu, lundi 17 mars courant en fin d’après-midi, quelques minutes avant l’heure de la rupture du jeûne, un verdict lourd d’impact. Elle a condamné un accusé pour un meurtre intentionnel accompagné de préméditation et d’agression à l’aide d’une arme, en s’appuyant sur les articles 392, 393, 394 et 401 du Code pénal. La peine prononcée est la réclusion à perpétuité, assortie d’une obligation pour le coupable de verser une indemnisation de 28 millions de centimes à la famille de la victime, dans une tentative d’apaiser la douleur des proches.
Les faits remontent à la fin du mois d’octobre dernier, lorsque une dispute violente a éclaté entre l’accusé et son beau-frère, quelques jours seulement après le retour de ce dernier du Qatar, où il travaille. La querelle a pris racine dans une question posée par la victime concernant les raisons qui ont poussé l’accusé à divorcer de sa sœur. Dans un accès de colère, l’accusé a porté un coup fatal à l’abdomen de son beau-frère, avant de mettre fin à sa vie en utilisant une arme blanche.
Avec une réactivité exemplaire, les services de sécurité ont réussi à appréhender le suspect peu après les faits, le soumettant à une enquête avant de le déférer devant la justice. Cette affaire tragique a provoqué une onde de choc dans la ville de Taza, en raison de sa brutalité et du lien familial étroit qui unissait le meurtrier à sa victime, amplifiant l’horreur ressentie par la population.
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