Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) est à la recherche active d’un remplaçant pour Asmae Arhlalou à la tête du Conseil de la commune de Rabat. Selon des sources bien informées, trois noms de candidats sont susceptibles de prendre la relève : Fatiha Moudni, Houda Lakhchine et Driss Errazi.
Lors d’une réunion tenue hier jeudi à Rabat, Mustapha Baytas, membre du Bureau politique du RNI, a discuté avec le coordinateur régional du parti, Alaeddine Bahrawi, le chef de l’équipe du conseil, Said Tawnarti, ainsi qu’avec Driss Errazi.
Cette réunion a été l’occasion pour les dirigeants du RNI de décider de tourner définitivement la page Arhlalou et de proposer une alternative. Arhlalou avait dirigé le conseil municipal pendant environ deux ans et demi.
Parallèlement, les présidents des équipes majoritaires du conseil municipal ont décidé de reporter une conférence prévue aujourd’hui à Rabat, destinée à informer le public des événements récents survenus au siège de la mairie.
Ce report intervient alors que le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, Mohammed Yacoubi, a demandé à Asmae Arhlalou de fournir les procédures relatives au décaissement d’un don de 10 millions de dirhams destinée à la gestion des conséquences du séisme dans la région d’El Haouz.
Ces développements surviennent dans un contexte où la gestion de la mairie de Rabat par Asmaa Arhlalou est fortement critiquée. Il semblerait que des décisions prises unilatéralement et sans le consentement de son bureau aient créé de multiples problèmes. En effet, selon Anas Dakhmouni, membre de l’équipe du Parti de la Justice et du Développement (PJD) au conseil, si Asmae Arhlalou ne parvient pas à trouver un terrain d’entente avec sa majorité, des mesures de destitution pourraient être prises conformément à la loi organique sur les communes.
Alors que la recherche d’un successeur pour Asmaa Arhlalou à la tête du Conseil de la commune de Rabat s’intensifie, les candidats potentiels, Fatiha Moudni, Houda Lakhchine et Driss Errazi, sont désormais sur le devant de la scène. Qui parmi eux prendra la relève et dirigera la mairie de la capitale du Maroc ? Cette question reste ouverte, mais l’avenir politique de Rabat semble étroitement lié à la décision qui sera prise quant à celui qui occupera ce poste crucial.