C’est sous la Présidence effective de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem que se sont ouverts, samedi à Rabat, les travaux de la 17ᵉ édition du Congrès National des Droits de l’Enfant. Un rendez-vous majeur organisé par l’Observatoire National des Droits de l’Enfant (ONDE) à l’occasion de la Journée nationale des droits de l’enfant et du 30ᵉ anniversaire de l’institution.
Placée sous le thème « L’Enfant face aux enjeux contemporains : Quelle feuille de route pour 2030 ? », cette édition réunit, durant deux jours, un large éventail d’acteurs : institutions publiques, experts nationaux et internationaux, organisations de la société civile, représentants d’agences onusiennes, mais aussi et surtout des enfants parlementaires venus de toutes les régions du Royaume.
Ce congrès revêt une portée symbolique et stratégique. Il s’inscrit pleinement dans la dynamique insufflée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, en faveur de la protection de l’enfance, traduite par plusieurs réformes majeures, notamment dans le domaine de l’éducation et de la protection sociale.
Une tribune pour les enfants, au cœur des défis
Plus qu’un espace de dialogue, cette rencontre veut être un véritable laboratoire d’idées, de co-construction et de prospective. Les enjeux abordés sont à la mesure des défis actuels : lutte contre les violences faites aux enfants (notamment en ligne), inclusion scolaire, justice adaptée, changement climatique, santé mentale et transformation numérique.
La Vice-Présidente de l’ONDE, Pr. Ghizlane Benjelloun, a salué l’engagement constant de SAR la Princesse Lalla Meryem pour la cause des enfants et souligné l’urgence de renforcer l’engagement collectif pour une protection plus effective des droits de l’enfant : « Les droits de l’enfant se trouvent à la croisée de nombreux défis qui appellent une mobilisation accrue. »
Une jeunesse engagée et écoutée
Marqué par une forte implication des enfants eux-mêmes, ce 17ᵉ Congrès fait le pari de la participation active des jeunes. Dès la cérémonie d’ouverture, la jeune parlementaire Abir Boukataya a interpellé les décideurs : « La voix des enfants ne doit pas seulement être écoutée, mais réellement prise en considération. »
Ateliers participatifs, échanges pluridisciplinaires et recommandations concrètes rythmeront cette édition jusqu’au 25 mai, avec l’ambition de bâtir une feuille de route partagée pour un Maroc plus protecteur, plus inclusif, et plus à l’écoute de ses enfants.