L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en lumière l’apparition d’un nouveau sous-variant du COVID-19, connu sous les noms d’EG.5 et d’Iris. Bien qu’il s’étende mondialement, ce nouveau variant ne semble pas constituer une menace majeure pour la santé publique, selon l’OMS.
EG.5 est une déclinaison de l’Omicron et a été identifié pour la première fois en février 2023. Son surnom, « Iris », découle de la tradition de l’OMS d’utiliser l’alphabet grec pour les noms des variantes. L’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni a rapporté qu’une infection sur sept était due à cette nouvelle variante.
Le Dr. Mira Chand, Directrice adjointe de l’agence, a affirmé que l’identification de cette variante le 31 juillet 2023 était liée à la croissance des cas à l’échelle mondiale et au Royaume-Uni. Aux États-Unis, les infections par EG.5 augmentent également, surpassant légèrement d’autres sous-variantes d’Omicron.
Dr. Tayeb Hamdi, un expert en santé, a souligné que, malgré la contagiosité rapide d’EG.5, la vie peut continuer normalement. Il a insisté sur la protection des personnes vulnérables et a décrit des mesures pour faire face à la variante, y compris des recommandations pour le traitement antiviral.
Le Dr. Hamdi a également abordé les perspectives d’une vague épidémiologique et a déploré l’affaiblissement de l’immunité ainsi que les conditions météorologiques défavorables. Toutefois, il a assuré que les personnes protégées par la vaccination ou une infection antérieure n’avaient pas à craindre de formes graves ou de décès, bien qu’une vague légère puisse survenir.
En résumé, alors que le sous-variant EG.5 du COVID-19 s’étend, les experts et l’OMS assurent que la menace pour la santé publique reste contenue. Les mesures de prévention existantes et la surveillance continue sont encouragées, en particulier pour les personnes vulnérables.