L’annonce faite par le roi Mohammed VI dans son dernier discours du Trône, prononcé ce mardi, concernant la préparation d’un nouveau code électoral confiée au ministère de l’Intérieur, ne fera pas que des heureux au sein de la classe politique et des états-majors des partis. Et pour cause : ils ne pourront plus se jouer de la loi comme on joue aux dominos.
Ce code, appelé à être publié au plus tôt pour servir de manuel de référence bien avant le prochain scrutin législatif et communal de 2026 — et ce, dès la phase de pré-campagne — vise à contrer les pratiques illégales déjà observées chez certaines formations politiques. Ces dernières n’ont pas attendu l’ouverture officielle pour lancer leur offensive électorale, profitant d’un vide juridique où la loi électorale est régulièrement piétinée, aussi bien par les bons que par les mauvais perdants.
Pour éviter les manquements aux règles définies pour des élections transparentes et démocratiques, les tricheries, les manœuvres dilatoires et l’usage de l’argent sale, ce code électoral revisité et actualisé rappellera les bonnes pratiques, les droits et devoirs de chaque parti, candidat, électeur et citoyen. Il servira également de mise en garde.
Cet outil, mis entre toutes les mains, s’inscrit dans une démarche citoyenne et civique, afin de prévenir chacun des risques encourus en cas de violation des règles. Les préparatifs de ce texte sont d’ores et déjà entamés.
Le roi a clairement exprimé l’urgence de ce code, pour placer les acteurs politiques face à leurs responsabilités et les appeler à un exercice politique débarrassé des manigances habituelles. L’objectif est de redonner confiance aux citoyens, les inciter à voter, et réussir ce scrutin capital qui ouvrira la voie à une nouvelle étape pour le pays.
Par Jalil Nouri
Personnellement, je ne fais pas confiance aux politiciens et aux partis politiques, et je ne voterai pour aucun d’eux