Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a officialisé l’organisation d’élections partielles pour renouveler les conseils communaux dans plusieurs régions du royaume. Cette consultation électorale se déroulera le mardi 1er juillet 2025 et concernera un nombre significatif de collectivités territoriales.
Selon le décret ministériel publié dans le Bulletin officiel numéro 7409, ces élections partielles toucheront 69 communes réparties sur 35 provinces et préfectures du pays. L’objectif principal consiste à pourvoir plus de 80 sièges actuellement vacants dans ces assemblées locales.
La campagne électorale débutera officiellement le mercredi 18 juin à partir de la première heure et se terminera le lundi 30 juin à minuit précise. Cette période permettra aux candidats de présenter leurs programmes et de mobiliser les électeurs autour de leurs projets locaux.
Les circonscriptions concernées par ce scrutin s’étendent sur l’ensemble du territoire national. Parmi les provinces et préfectures impliquées figurent notamment Safi, Errachidia, Taroudant, Sidi Kacem, Beni Mellal, Sefrou, El Jadida, Al Haouz, Essaouira, Tetouan, Nador, Jerada, Fès et Meknès, entre autres localités.
Le processus de candidature impose des règles strictes aux postulants. Chaque candidat doit déposer personnellement sa candidature sous forme de déclaration individuelle auprès de l’autorité administrative locale compétente. Cette démarche s’effectuera entre le jeudi 12 juin et le mardi 17 juin à midi précise.
Les précédentes élections partielles communales avaient confirmé la prédominance des partis de la majorité gouvernementale. Le Rassemblement National des Indépendants s’était particulièrement distingué en dominant ces résultats électoraux.
Cette nouvelle échéance électorale représente un défi considérable pour les formations politiques d’opposition. Ces dernières devront démontrer leur capacité à reconquérir du terrain après les résultats mitigés obtenus lors des élections partielles d’avril dernier.
L’enjeu dépasse la simple attribution de sièges communaux puisque ces scrutins constituent souvent un baromètre de la popularité des différentes forces politiques nationales. Les résultats pourraient également influencer les stratégies en vue des prochaines échéances électorales majeures.
Les électeurs des communes concernées auront donc l’opportunité de faire entendre leur voix et de contribuer à la composition des assemblées locales. Ces élections partielles s’inscrivent dans le cadre du processus démocratique marocain et du renouvellement régulier des institutions représentatives.