Escroquerie du « Djan Hamou » : la justice condamne lourdement les auteurs au coffre magique

L’affaire dite du « Djan Hamou » a révélé une escroquerie des plus singulières, où des individus ont réussi à convaincre plus de 60 victimes de leur remettre d’importantes sommes d’argent sous le prétexte que ces fonds seraient multipliés de manière miraculeuse par un génie censé habiter un coffre. Cette arnaque surréaliste, menée principalement par une femme du nom de F.Z, s’est avérée être un coup monté impliquant plusieurs complices, dont son frère Z.A et une autre participante, G.Z.

Le stratagème reposait sur la crédulité des victimes à qui la principale accusée promettait des richesses incommensurables grâce à ce génie imaginaire. Les victimes, séduites par la perspective de gains faciles, déposaient leur argent dans le coffre en question, convaincues qu’il serait multiplié par ce prétendu génie. Bien entendu, aucune des promesses faites par les escrocs ne s’est matérialisée, laissant les victimes démunies.

Après l’arrestation de F.Z et de ses complices par la gendarmerie royale de Tinghir, la justice a pris les choses en main. Le tribunal de première instance avait déjà prononcé des peines à l’encontre des accusés, mais la Cour d’appel de Ouarzazate a récemment décidé de durcir les sanctions. F.Z a vu sa peine portée à quatre ans de prison ferme, tandis que son frère Z.A a été condamné à deux ans et demi d’emprisonnement. G.Z, quant à elle, a écopé d’une peine d’un an de prison ferme. En revanche, la cour a maintenu la peine initiale de deux ans de prison ferme pour E.T, le mari de la principale accusée.

Au total, les peines cumulées pour cette affaire s’élèvent à neuf ans et six mois de prison ferme, marquant ainsi la fin d’un dossier qui a profondément marqué l’opinion publique, tant par l’ampleur de la fraude que par l’ingéniosité sinistre de l’escroquerie.