Le tribunal de Séville vient de rendre son verdict dans une affaire d’homicide survenue à la prison de Morón de la Frontera, condamnant un détenu marocain à une peine de 17 ans d’emprisonnement pour le meurtre prémédité de son codétenu.
Les faits remontent à février 2023, lorsque l’accusé a étranglé sa victime par derrière en utilisant ses bras, avant de l’achever en attachant une corde reliée au lit autour de son cou, causant ainsi son décès. Selon les conclusions du tribunal, l’attaque a été caractérisée par son caractère soudain, ne laissant aucune chance à la victime de se défendre.
Durant le procès, l’accusé a tenté de justifier son acte en affirmant avoir agi en réponse à une agression préalable de la victime, soutenant qu’il « n’attaque pas par derrière ». Cependant, le jury a statué, à une majorité de sept voix, que le crime était prémédité. Malgré la reconnaissance immédiate des faits par l’accusé et sa coopération avec les autorités, ces éléments n’ont pas été considérés comme des circonstances atténuantes majeures.
Initialement, le ministère public avait requis une peine de 19 ans et 11 mois d’emprisonnement, ainsi qu’une indemnisation de 197 820 euros pour la famille de la victime. La peine a été réduite à 17 ans en tenant compte de l’aveu de l’accusé. Cette décision vise à garantir le respect de l’ordre juridique et à prévenir de tels crimes au sein des établissements pénitentiaires.