Alors que le Royaume du Maroc a célébré avec éclat le 69e anniversaire de la création des Forces Armées Royales (FAR), une interrogation refait surface dans les esprits, portée à la fois par la persistance des tensions régionales et les provocations répétées de l’Algérie : que se passerait-il si un conflit armé venait à éclater ? Pour beaucoup, la réponse est claire : le Maroc ne craint pas la guerre — il est prêt et sûr de sa supériorité.
Un climat de tension maîtrisé
Depuis des mois, les provocations frontalières algériennes et l’implication directe dans le soutien aux incursions séparatistes du Polisario font grimper la pression. Des incidents réguliers aux confins des provinces sahariennes rappellent à tous le spectre d’une guerre imminente, comme celle dite « des Sables » en 1963, où le Maroc avait déjà tenu tête avec courage et discipline.
Mais loin de l’escalade, les FAR, sous l’autorité suprême de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-Major Général des Forces Armées Royales, réagissent avec retenue et sang-froid, évitant toute provocation inutile, tout en assurant une veille permanente et une capacité de riposte sans équivoque.
Supériorité stratégique et technologique
Selon les experts militaires, les analystes en géostratégie et une grande majorité de la population marocaine, le Royaume dispose aujourd’hui d’un net avantage en cas d’affrontement militaire. En nombre d’hommes, en discipline, mais surtout en modernité des équipements, les FAR ont franchi un cap. L’armée marocaine s’est engagée depuis plus d’une décennie dans une réforme profonde et une montée en puissance sans précédent.
Elle s’appuie aujourd’hui sur :
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Des batteries de missiles sophistiquées et à longue portée ;
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Une aviation de chasse modernisée (F-16, Apache, etc.) ;
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Des blindés de dernière génération ;
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Des systèmes de surveillance, de cybersécurité et de guerre électronique parmi les plus avancés de la région ;
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Une flotte de drones armés et de reconnaissance, ayant déjà démontré leur efficacité sur plusieurs théâtres d’opération.
Des alliances solides au service de l’excellence
Le Maroc bénéficie également d’une coopération stratégique renforcée avec les États-Unis et Israël, deux puissances militaires majeures. Cette coopération a permis à de nombreux officiers marocains de suivre des formations de haut niveau, aussi bien dans les académies militaires américaines que lors de manœuvres conjointes sur le sol marocain, comme dans le cadre des exercices « African Lion ».
Par ailleurs, l’alliance sécuritaire avec Israël a ouvert la voie à l’acquisition de technologies de pointe, notamment en matière de renseignement, de cybersécurité et de drones, renforçant encore davantage la posture défensive du Royaume.
Une armée dissuasive, mais pacifique
Le Maroc demeure fermement engagé en faveur d’une doctrine militaire basée sur la dissuasion, la paix et le respect du droit international. Une position cohérente avec la main tendue de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui n’a eu de cesse d’appeler à l’apaisement et à l’unité maghrébine. Fière de ses Forces Armées Royales, la nation marocaine garde confiance : en cas de menace réelle, les FAR défendront avec fermeté et loyauté l’intégrité du Royaume.
La retenue observée face aux provocations répétées n’est en rien un signe de faiblesse, mais le fruit d’une stratégie de sagesse et de maîtrise. Toutefois, si ces provocations venaient à franchir un point de non-retour, une réponse décisive et fulgurante s’imposerait. Et nul doute qu’une armée marocaine moderne, bien entraînée, et portée par un peuple uni saurait faire valoir ses forces avec efficacité.