Fatima Ezzahra El Mansouri s’exprime sur l’affaire du « Malien »

Après son élection à la tête de la présidence collégiale du Parti authenticité et modernité (PAM), Fatima Ezzahra El Mansouri a pris la parole pour aborder plusieurs sujets d’importance, notamment l’affaire du « Malien » qui a secoué le parti. Elle a souligné que le PAM maintient sa position de non-ingérence dans les affaires de justice, tout en reconnaissant l’impact de l’implication de deux membres du parti dans cette affaire.

« Deux membres du parti sont impliqués dans ce dossier, qui est entre les mains de la justice. Nous ne pouvons pas nous immiscer dans les affaires de la justice », a déclaré Fatima Ezzahra El Mansouri, tout en insistant sur le fait que cette situation ne devrait pas être généralisée à l’ensemble des corps dont font partie les prévenus.

Par ailleurs, Salaheddine Aboulghali, également membre de la présidence collégiale, a annoncé que des mesures draconiennes seraient prises pour renforcer l’éthique et les valeurs au sein du parti. « Nous allons créer un code déontologique strict », a-t-il affirmé.

Concernant l’ex-président du PAM, Abdellatif Ouahbi, qui a décidé de ne pas se représenter pour un second mandat, Fatima Ezzahra El Mansouri a précisé qu’il demeure toujours membre du bureau politique et ministre, soulignant son travail accompli.

La formation d’une présidence collégiale, avec Fatima Ezzahra El Mansouri, Mehdi Bensaïd et Salaheddine Aboulghali, marque un renouveau au sein du PAM. « Il était temps pour le parti d’instaurer un renouveau et un changement d’élite », a déclaré la coordinatrice du parti, soulignant l’importance de la moralisation et du respect des valeurs.

Mehdi Bensaïd a expliqué que cette nouvelle direction vise à sortir de la norme classique de désignation d’un leader, et que la nouvelle génération de cadres politiques entend donner un nouveau souffle au parti.

Enfin, Najwa Koukouss a été désignée à la tête du Conseil national du PAM, tandis que sur les questions judiciaires concernant Ahmed Touizi, Mehdi Bensaïd a préféré ne pas commenter, affirmant que ce dossier était entre les mains de la justice.