Fatima-Zohra Ammor, ministre du Tourisme et figure considérée comme l’une des plus proches du chef de l’Exécutif, Aziz Akhannouch, a récemment été prise en flagrant délit de conflit d’intérêts, une affaire qui ternit l’image du gouvernement ainsi que celle du RNI, parti dont elle constitue l’un des piliers.
Dans une démarche jugée incompréhensible et surprenante, la ministre s’est en effet laissée aller à promouvoir personnellement, sur les réseaux sociaux, une enseigne hôtelière classée appartenant à une personnalité qui lui est proche. Elle a poussé son dévouement jusqu’à faire la publicité de cet établissement en vantant son cadre, son confort et la qualité de ses services.
Cette initiative, retirée précipitamment après le tollé, a été perçue par les professionnels du secteur comme d’une légèreté déconcertante et d’un manque évident de sens des responsabilités, choquant ainsi toute une corporation.
Pour l’heure, et en attendant qu’elle fasse preuve du courage politique nécessaire pour reconnaître son erreur, aucune sanction n’a été annoncée par son mentor, Aziz Akhannouch, qui l’a pourtant toujours protégée depuis son entrée au gouvernement. Il l’y avait parachutée à la dernière minute comme membre du parti, alors qu’elle agissait auparavant comme conseillère en marketing et communication. La voici aujourd’hui à la tête d’un « super-ministère » regroupant non seulement le Tourisme, mais aussi l’Artisanat ainsi que l’Économie sociale et solidaire. De quoi susciter des interrogations sur la pertinence d’un tel choix, tant elle était étrangère aux réalités de terrain de ces secteurs.
La ministre revendique désormais des « records » d’arrivées touristiques, mais plusieurs professionnels contestent vigoureusement ces affirmations. Selon eux, les performances du secteur sont avant tout dues à l’image très favorable dont bénéficie le tourisme marocain dans toutes ses composantes, et non à l’action exclusive du ministère.
Dans quelques mois, il faudra sans doute dresser le bilan complet des scandales qui auront marqué les deux phases du gouvernement Akhannouch.
Par Jalil Nouri











Contactez Nous
Si elle est réellement professionnelle et a un minimum de respect pour ses responsabilités officielles, elle devrait présenter sa démission sans plus tarder.
Cher monsieur, malheureusement au Maroc et vous le savez sans doute, la culture de la démission pour faute grave ou manquement officiel n’existe pratiquement pas. Chez nous, les responsabilités s’accrochent aux fauteuils, jamais l’inverse.
Normalement elle doit démissionner si elle a du courage et de la dignité
C’est pas que elle qui fait des fautes graves même dans chef qui sait même pas lire un discours en arabe en dirai qu’il est née à New York
Déjà quand le conseil de la concurrence avait verbaliser les pétroliers son chef devait démissionner.
Le grand scandale passé aussi inaperçu par ce gvt des conflits d’interêt c’est celui du programme Forsa, pour lequel des centaines de jeunes ont frolé la prison
C’est l’art de juger condamner et jeter en pâture par un journaliste qui devait au moins demander à la concernée sa version des faits c’est ça le journalisme mais comme ce métier est devenu un exutoire pour régler les comptes on ne peut que regretter
Elle doit être mise à la porte et point finale ! Pourquoi dans ce bled corrompu, il n’éxiste personne pour punir les salops et salopes?
Logiquement toutes nominations d’un ministre ou hauts responsables doit êtres approuvé par une commission parlementaire afin d’éviter les conflits d’intérêt.
C’est ça la vrai démocratie..