Dans le paisible douar Oulad Al Amri, aux environs de Berrechid, une tragédie a bouleversé une famille. Une jeune femme de 33 ans, mariée mais sans enfant, a été retrouvée sans vie dans la maison familiale. Au départ, ses proches ont cru à un malaise ayant conduit à un coma, mais la réalité s’est avérée bien plus sinistre.
Alertées, les autorités locales et les éléments de la Gendarmerie royale de Deroua se sont rendus sur place. Très vite, les premiers constats ont révélé des indices troublants : des traces évidentes de violences sur différentes parties du corps de la défunte. L’intervention rapide des secours n’a pu que confirmer son décès.
Le parquet a immédiatement ordonné une autopsie afin de déterminer les circonstances exactes de cette mort suspecte. Très vite, les soupçons se sont portés sur son époux, lui aussi âgé d’une trentaine d’années, qui avait pris la fuite vers une destination inconnue. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime aurait subi une agression à l’arme blanche, notamment à l’aide d’un bâton.
Un mandat de recherche national a été lancé contre le mari en cavale. Grâce aux efforts coordonnés des forces de l’ordre, il a été arrêté. Lors de son audition, il a avoué avoir frappé son épouse après un violent différend survenu entre eux. Il aurait nourri des soupçons de tromperie et exigé d’accéder au téléphone de la victime, ce qu’elle aurait refusé. Pris de colère, il s’est livré à une agression brutale, aux conséquences tragiques.
Déféré devant la justice, le suspect devra répondre de ses actes. Ce drame relance le débat sur les violences conjugales et la nécessité d’une meilleure protection des victimes.
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