À Ouarzazate, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a décidé de fermer temporairement une clinique privée, après avoir constaté plusieurs manquements graves aux normes sanitaires et aux dispositions légales encadrant le fonctionnement des établissements de santé privés.
Selon les informations recueillies, cette décision intervient à la suite de rapports détaillés établis par l’Inspection du ministère, faisant état de défaillances structurelles et administratives. La clinique n’aurait notamment pas respecté les plans de construction et d’extension initialement déclarés, en plus de ne pas avoir régularisé sa situation administrative liée à la gestion interne.
Un responsable au sein du ministère de la Santé et de la Protection sociale a précisé que la mesure de fermeture s’appuie sur des constats de terrain précis, faisant apparaître le non-respect des normes techniques et sanitaires indispensables pour assurer une prise en charge sûre et de qualité des patients.
Les services du ministère ont également relevé un autre manquement majeur : l’emploi de médecins du secteur public au sein de la clinique, sans autorisation légale. Une pratique formellement interdite par les textes régissant l’exercice de la médecine dans les établissements privés et considérée comme une violation claire de la réglementation en vigueur.
D’après la même source, cette décision s’inscrit dans la volonté des autorités sanitaires de resserrer le contrôle sur les cliniques privées, de veiller au respect des standards de sécurité et de protéger les droits des patients. Elle vise aussi à renforcer la confiance des citoyens dans le système de santé et à garantir une meilleure qualité des soins.
La réouverture de la clinique ne pourra intervenir qu’après correction de l’ensemble des irrégularités constatées et mise en conformité avec les exigences légales et techniques qui encadrent le secteur.
Au-delà de ce cas précis, cette affaire relance le débat sur les pratiques irrégulières observées dans certaines cliniques privées à travers le pays. Les autorités sanitaires rappellent que la priorité doit rester la sécurité du patient, la transparence et le respect strict de la loi. Elles mettent également en garde contre une pratique de plus en plus dénoncée : l’exigence de chèques de garantie avant même la prise en charge médicale. Une démarche illégale et contraire à l’éthique, qui place les patients dans une situation de vulnérabilité et enfreint les règles fondamentales encadrant les établissements de santé.
Dans cette dynamique, le ministère appelle l’ensemble des cliniques à se conformer aux normes, à améliorer la qualité de leurs services et à bannir toute pratique abusive, afin de renforcer la confiance des citoyens dans le secteur et garantir un accès digne et sécurisé aux soins.










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