Une affaire aux relents glaçants secoue actuellement la ville de Fès. Un médecin psychiatre a été placé en détention provisoire à la prison de Bourkaiz, sur ordre du procureur général du Roi auprès de la Cour d’appel de Fès, suite à des accusations très graves de viols et d’abus sexuels sur plusieurs de ses patientes, en situation de fragilité psychologique. L’information a été révélée par Hibapress.
Tout a commencé par une plainte officielle déposée par l’une des victimes auprès du parquet. Cette dernière a détaillé les actes humiliants et traumatisants dont elle aurait été victime lors de séances de thérapie dans la clinique privée du praticien. Les autorités judiciaires ont immédiatement ouvert une enquête, confiée à la brigade régionale de la police judiciaire de Fès, sous la supervision directe du parquet.
Selon Hibapress, les premières investigations laissent penser que d’autres victimes pourraient exister, renforçant les soupçons autour d’un modus operandi prémédité. Des vidéos, filmées au sein même du cabinet médical et documentant ces actes présumés, auraient été découvertes, fournissant des preuves numériques accablantes contre le mis en cause.
Cette affaire a ravivé un débat crucial sur la nécessité d’un encadrement strict de la profession médicale, notamment dans le domaine sensible de la santé mentale. Elle rappelle également l’importance de garantir une protection juridique effective aux patientes, particulièrement celles issues de milieux vulnérables.
Dans les jours à venir, de nouvelles révélations sont attendues, alors que l’instruction du dossier se poursuit. Ce scandale, qualifié d’ »abject » sur les réseaux sociaux, provoque une onde de choc dans l’opinion publique locale, profondément bouleversée par ces soupçons d’abus de pouvoir et de confiance.