Une nouvelle affaire de corruption financière et administrative secoue la ville de Fès, impliquant plusieurs responsables publics. Les principaux suspects incluent le président de la commune de Jnane El Ward, son adjoint, un chef de division, ainsi que plusieurs ingénieurs et employés publics, tous soupçonnés de corruption dans le domaine de l’urbanisme.
Le juge d’instruction de la chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Fès a ordonné la détention provisoire du président de la commune de Jnane El Ward, du chef de division des Louizat, et de plusieurs agents de l’autorité ainsi qu’un ancien responsable du service de l’urbanisme. Ils ont été incarcérés à la prison locale de Bourkayez. Par ailleurs, le troisième adjoint au maire a été libéré sous caution avec une amende de 30 000 dirhams, tandis que cinq ingénieurs et plusieurs employés de l’agence indépendante de l’eau et de l’électricité ont été libérés sans caution, avec une amende de 5 000 dirhams pour les ingénieurs.
L’affaire, qui implique un total de 20 accusés, repose sur des accusations de corruption, de réception indue de fonds, de délivrance illégale de documents administratifs, et de falsification de documents officiels. Cette situation a été découverte suite à une plainte déposée par le wali de la région de Fès auprès du parquet compétent. Il a été révélé que le président de la commune avait délivré des permis de construire et de raccordement électrique illégaux.
L’enquête a été approfondie par la brigade régionale de la police judiciaire à Fès, qui a interrogé les suspects dès mercredi après-midi jusqu’à tard dans la soirée. Les autorités judiciaires ont jugé nécessaire de prolonger la garde à vue pour mener des investigations plus poussées.
Les premiers soupçons sont apparus après que le wali a demandé des explications au président de la commune concernant la délivrance de permis de raccordement électrique pour plus de cinq appartements construits illégalement. L’affaire a pris de l’ampleur après qu’une équipe de la police judiciaire régionale s’est rendue à Jnane El Ward il y a un an pour examiner la légalité des permis délivrés.
En 2023, la Cour des comptes régionale a également audité la commune de Jnane El Ward, examinant divers dossiers liés aux permis de construire, aux contrats d’éclairage public, et à d’autres transactions potentiellement frauduleuses. Les conclusions de cet audit ont contribué à renforcer les soupçons de malversations.
Ce scandale de corruption met en lumière les défis persistants dans la gestion des affaires publiques à Fès et soulève des questions sur la transparence et l’intégrité des responsables locaux. La suite des investigations déterminera l’étendue de l’implication de chaque suspect et les conséquences judiciaires qui en découleront.
Ces constructions illégales ne datent pas d’aujourd’hui, c’est devenu une règle ds tout les quartiers périphériques de la ville depuis les années 80.
Il y’a même des constructions à R+5 pas loin de bab lguissa construites illégalement sur un terrain en pente instableet sont raccordées aux réseaux de la Radeef !
Au moindre secouse sesmique ces constructions vont tomber comme un château de carte
Parole d’architecte….