La mort surprenante de trois jeunes Américaines d’origine marocaine, âgées respectivement de 23, 24 et 26 ans, dont les corps ont été retrouvés dans une chambre d’hôtel à Belize, en Amérique centrale, vient de trouver un début d’explication sérieuse, alors que les versions les plus folles avaient été avancées par différentes sources aux États-Unis et à Belize.
Certains journaux avaient évoqué des liens avec la mafia locale, d’autres parlaient d’un enlèvement ayant mal tourné en raison d’un refus de remise de rançon, tandis qu’une troisième piste suggérait un suicide collectif par empoisonnement.
L’enquête de la police locale de San Pedro, où elles séjournaient dans un resort, est quasiment certaine qu’il s’agissait d’une overdose par inhalation d’une drogue encore en cours d’analyse, en attendant la fin de l’enquête. Cette thèse a été étayée par la présence d’une mousse retrouvée sur la bouche des victimes, alors que la médecine légale a conclu à la présence d’un liquide dans les poumons, signe d’un œdème pulmonaire.
Mais cette explication n’a pas convaincu les parents, qui refusent de croire que leurs filles se droguaient et préfèrent attendre les conclusions des détectives de la police américaine dépêchés sur place, avant de se résoudre à faire leur deuil.
Cette affaire continue d’alimenter la presse américaine, qui doute de la piste de la drogue et évoque un possible triple meurtre, bien qu’aucune trace d’agression sexuelle n’ait été relevée sur les corps des victimes : Kaoutar Naqqad, Imane Mallah et Wafa El Arrar, trois amies nées aux États-Unis et mortes dans la force de l’âge, partageant en commun leurs origines marocaines.
Par Jalil Nouri
C’est la taxe de l’openmindisme et la négligence des parents !