Le phénomène n’en est encore qu’à ses débuts, mais il s’annonce enrichissant pour la fédération, les clubs marocains et les joueurs concernés par les juteux transferts.
Le dernier en date à avoir signé avec un grand club, qui le disputait avec son rival de toujours, est le Real Madrid, qui a grillé la politesse au Barça en faisant signer le demi offensif de l’équipe nationale des moins de 17 ans, Abdellah Wazzan, un espoir talentueux en pleine ascension, à condition que le club madrilène lui donne du temps de jeu au sein de l’équipe première, pour ne pas répéter le traitement accordé à Hakimi, qui avait longtemps végété avant de trouver sa place parmi les stars du club.
Les places étant très chères au sein des Meringués de la Liga, il n’est pas certain que Wazzan, formé à l’équipe de l’Ajax aux Pays-Bas, trouve sa place tout de suite au sein de l’équipe première, et il doit s’attendre à être prêté à d’autres clubs pour parfaire son rôle de milieu de terrain offensif dans le football espagnol de première division.
Le contexte au Real actuellement montre un encombrement de vedettes dans le milieu de terrain, spécialité de Wazzan, un domaine dans lequel il excelle grâce à sa vision de jeu et sa dextérité devant les buts, puisqu’il peut se transformer en attaquant de pointe. Pour le joueur des Lions de l’Atlas, évoluer au sein de la plus grande formation du football mondial restait un objectif idéal, puisqu’il avait décliné des offres alléchantes de plusieurs clubs célèbres au niveau européen parmi les plus convoités.
Dans les sites spécialisés dans les transferts, la cote des joueurs marocains est au plus haut, avec des montants jamais atteints, mais la prudence reste de mise en matière de choix, et il appartient à tous de se faire conseiller pour éviter les impairs.
Depuis la participation réussie du Maroc à la dernière Coupe du monde, les éléments marocains sont devenus une denrée rare que les ténors européens et l’Arabie Saoudite s’arrachent à prix d’or.
Par Jalil Nouri