Le football marocain continue sa métamorphose sous l’impulsion de Fouzi Lakjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF). Celui qui est désormais considéré comme l’homme de la situation vient encore de marquer un pas décisif en faisant signer aux présidents de clubs une charte déontologique et morale. Ce texte engage les dirigeants à une gestion rigoureuse et transparente de leurs structures, renforçant ainsi la crédibilité du football national.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une série de réformes déjà engagées. Formation des élites, encadrement de l’arbitrage, organisation des compétitions et efficacité des équipes nationales : à chaque étape, la patte de Lakjaa est perceptible. Déterminé et visionnaire, l’actuel ministre délégué au Budget n’a jamais cessé de transposer sa rigueur professionnelle dans sa mission sportive, confirmant sa volonté d’ériger le football marocain en modèle régional et international.
Face à ses projets, clubs et instances concernées s’alignent sans résistance, conscients de la portée d’une vision qui place le football au cœur d’une stratégie royale plus large, au même titre que les politiques économiques et sociales. La révolution en marche ne tolère ni laxisme, ni manque de visibilité, ni absence de détermination. La machine Lakjaa avance, balayant les obstacles et plaçant le ballon rond marocain sur la voie d’un véritable « soft power ».
Reste néanmoins un chantier de taille : celui de la sécurité dans les stades. Le retour massif et serein des supporters, notamment des familles et des femmes, dépendra de la fin du hooliganisme. La réussite totale du projet Lakjaa passera inévitablement par cette réforme attendue, afin que le football marocain, déjà en pleine ascension, devienne une vitrine exemplaire du sport et de la société.
Par Mounir Ghazali
“Le retour massif et serein des supporters, notamment des familles et des femmes, dépendra de la fin du hooliganisme”.
Belle réflexion