Le vendredi 8 septembre, le Maroc était ébranlé par un séisme dévastateur. Suite à ce drame, plusieurs pays ont proposé leur aide. Cependant, le choix du Maroc s’est porté sur l’Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Émirats arabes unis, excluant la France de la liste. Cette décision a engendré une polémique médiatique en France, accusant le Maroc de refuser l’aide internationale.
La tension a été accentuée par la déclaration d’Emmanuel Macron le 12 septembre. S’adressant directement au peuple marocain, le président français a été critiqué pour avoir outrepassé les normes diplomatiques. Par la suite, Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, a annoncé une visite de Macron au Maroc, qui a été rapidement démentie par Rabat. Ces tensions mettent en lumière le déclin des relations entre la France et le Maroc depuis l’arrivée de Macron au pouvoir, en raison de sujets sensibles tels que l’affaire Pegasus, les visas, le vote du Parlement européen et le Sahara marocain.
La position de Macron sur le Sahara, jugée équivoque, semble privilégier les intérêts économiques avec l’Algérie, contrairement à l’Espagne ou aux États-Unis, qui reconnaissent la souveraineté marocaine sur cette région. La détérioration des relations franco-marocaines s’inscrit dans un contexte plus large de recul de l’influence française en Afrique, symbolisé par l’essor économique de la Chine et la Russie au détriment de la France.
De plus, des personnalités françaises ont décrié la politique de Macron envers le Maroc, laissant ainsi l’Espagne renforcer ses liens avec le royaume. Ailleurs en Afrique, la France fait face à des défis diplomatiques, comme au Burkina Faso et au Mali, et la crise actuelle entre Niamey et Paris confirme la tendance.
Ces événements traduisent une véritable déroute de la diplomatie française sous l’ère Macron, avec pour toile de fond une montée du sentiment anti-français en Afrique et une dégradation notable des relations franco-marocaines.