Les enquêteurs ont récemment mis au jour une affaire de détournement de fonds présumé impliquant Mohammed Moubdii, président de la commune de Fkih Bensalah, dans une série de transactions financières massives destinées à la réhabilitation de la ville. Mohammed Moubdii aurait abusé de son influence pour manipuler un montant colossal de 566.470.000,00 dirhams, alloué par l’État pour ce dessein.
Les investigations ont également révélé que l’ancien ministre et président de la commune de Fkih Bensalah aurait détourné des fonds destinés à des projets pour la ville ainsi que procédé à des cessions de terrains à des lobbies immobiliers à des prix très en deçà de leur valeur réelle.
Les contrats passés par la commune d’El Fekh Ben Salah ont également fait l’objet d’un examen minutieux, révélant des irrégularités et des soupçons de corruption. La plupart de ces contrats ont été attribués à des cabinets d’études spécifiques pour des montants considérables. Parmi ceux-ci, une transaction d’un montant de 29.743.519,80 dirhams a été attribuée à un cabinet d’études, bien que les conditions de cette transaction n’aient pas été clairement définies, ni les délais d’exécution.
Il est également apparu que Mohammed Moubdii avait conclu deux contrats d’études en 2013 avec le même cabinet d’études pour un montant de 7.992.000,00 dirhams, portant sur des études de conception managériale de l’irrigation liquide, ainsi qu’un autre contrat en 2015 pour la réhabilitation urbaine, pour un montant de 24.960.000,00 dirhams.
Les enquêteurs ont découvert des preuves de contrefaçon concernant les documents soumis par ce cabinet d’études lors des appels d’offres, notamment lors d’une demande de propositions en 2015, où des cabinets concurrents ont été écartés de manière injustifiée par le comité d’ouverture des soumissions.
Cette affaire met en lumière des pratiques frauduleuses présumées dans le processus d’attribution de contrats publics, soulignant la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion des fonds publics et des appels d’offres.
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Je suis écoeuré. Des millions de dirhams qui partent en fumée.
Cet individu mérite une condamnation la plus lourde et la plus humiliante et je me demande à qui devons nous faire confiance pour diriger nos institutions ?