De retour de Washington, Netanyahou a déclaré que l’armée israélienne restera dans la majeure partie de Gaza et qu’il ne sera pas question d’un futur état palestinien indépendant
Benyamin Netanyahou : « L’armée israélienne restera dans la majeure partie de Gaza »
L’armée israélienne « restera dans la majeure partie de la bande de Gaza », a ainsi déclaré le Premier ministre israélien dans une vidéo publiée mardi et rendant compte de sa visite à Washington.Une vidéo destinée principalement à l’extrême droite car le risque est grand pour Netanyahou de perdre la cohésion de sa majorité et de voir son gouvernement chuter .
« Nous récupérerons tous nos otages, vivants et en bonne santé, tandis que Tsahal restera dans la majeure partie de la bande de Gaza », déclare donc Netanyahou après avoir apporté publiquement son soutien la veille à un plan de paix du président américain Donald Trump prévoyant à terme le déploiement d’une « force de stabilisation internationale » dans la bande de Gaza à mesure que l’armée israélienne s’en retirera.!
Marché de dupes !
On nous dit : vous devez accepter les conditions du Hamas (…) Tsahal doit se retirer, et le Hamas peut se renforcer, contrôler la bande… Non, non, cela ne se passe pas ainsi », a-t-il ajouté dans cette vidéo en hébreu publiée sur son compte Telegram.
Pas d’Etat palestinien !
Dans cette même vidéo, le Premier ministre israélien a nié avoir accepté le principe d’un Etat palestinien. « Pas du tout, et ce n’est pas écrit dans l’accord », déclare M. Netanyahou, en réponse à la question de savoir s’il a « accepté un Etat palestinien », « mais une chose a été clairement dite au cours des discussions avec M. Trump : nous nous opposerons fermement à un Etat palestinien ».
En vingt points, le président des États-Unis avait fait miroiter la promesse de mettre fin à la guerre à Gaza, sans calendrier de retrait israélien toutefois et avec une gestion sous tutelle étrangère de l’enclave palestinienne. Il a reçu le soutien du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Un soutien de façade vu les déclarations de Netanyahou, ce qui rend très minces les chances que ce plan puisse aboutir et très fragiles les perspectives de paix .Un leurre de paix car l’heure de la paix ne peut survenir avec une tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas, une première dans l’histoire de l’humanité, et surtout avec un ultimatum et des menaces !
Si la proposition américaine cherche à imposer un leurre depaix, c’est que l’heure de la paix est encore très loin car le parrain militaire et financier de Tel-Aviv garde le doigt sur la gâchette comme menace si le Hamas refusait de capituler et d’accepter la Pax Americana .
Dans ces conditions, comment le Hamas peut-il accepter un tel accord si Netanyahou persiste dans son entêtement à poursuivre la politique de l’extrême droite et la stratégie de la colonisation et des annexions !?
Il s’agit bel et bien d’un piège de cristal car si le Hamas accepte, ce serait une capitulation pure et dure et ce serait pour ce groupe de résistance signer son arrêt de mort, sans aucune garantie d’amnistie et d’un possible acharnement du Mossad pour des liquidations physiques.
Par contre, si le Hamas refuse, la communauté internationale lui fera porter la responsabilité de n’avoir pas saisi cette opportunité de mettre fin à la guerre.Dans les faits, sur le terrain la machine de guerre sioniste n’a pas réussi à vaincre le Hamas même en détruisant la bande de Gaza et en bombardant tous azimuts bâtiments , écoles, hôpitaux et autres infrastructures !
Depuis , la frustration domine dans les capitales arabes car entre le texte que leur avait esquissé Donald Trump, le 23 septembre, à New York, et celui diffusé par la Maison Blanche lundi, des amendements substantiels ont été introduits sous la dictée israélienne.
Le Front populaire de libération de la Palestine, allié du Hamas, affirme, pour sa part , que la proposition américaine prolongera la guerre au lieu d’y mettre fin
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, a déclaré mardi à Al Jazeera que le retrait d’Israël de Gaza, tel que décrit dans le plan de la Maison Blanche pour mettre fin à la guerre, nécessite « des éclaircissements et des discussions ».
Il ajoute toutefois que la fin de la guerre est « une clause claire du plan ».Il précise également que le plan mentionne un gouvernement d’après-guerre à Gaza, ce qui fera l’objet de discussions avec les Américains, mais « n’a rien à voir avec Israël ».
« Le plan en est à ses débuts et doit être développé. Nous essayons de créer une voie qui préserve les droits des Palestiniens », ajoute-t-il.
Lors du point presse hebdomadaire mardi, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, avait peu avant, déclaré que le Hamas s’était engagé à examiner « de manière responsable » le plan américain visant à mettre fin à la guerre à Gaza, après que celui-ci a été remis à une délégation à Doha la veille.
Selon le Qatar , une réunion était prévue mardi soir avec le Hamas et la Turquie
Trump lance un ultimatum de 3-4 jours
Donald Trump avait auparavant donné au Hamas « trois ou quatre jours » pour répondre à son plan pour Gaza, qui prévoit en particulier un arrêt immédiat des hostilités.
« Nous allons donner environ trois ou quatre jours. Nous verrons bien. Tous les pays arabes sont d’accord, les pays musulmans sont d’accord, Israël est d’accord. Nous n’attendons que le Hamas. Et le Hamas acceptera ou n’acceptera pas. Et s’il n’accepte pas, cela se finira de manière très triste », a dit le président américain dans un court échange avec la presse à la Maison Blanche.
Le plan Trump pour Gaza dépossède les Palestiniens de leur destin et comporte des zones d’ombres avec un leurre de paix , mais pas encore l’heure de la paix !
« Il nous manque une signature, et elle expiera en enfer s’ils ne signent pas. J’espère qu’ils vont signer pour leur propre bien et créeront quelque chose de vraiment formidable », a déclaré Trump au sujet du Hamas.
Ce supposé plan américain pour un présumé accord de paix vise certainement à faire porter au Hamas la responsabilité de l’échec sauf que la Maison Blanche joue très gros sur ce coup puisque l’administration Trump risque de perdre définitivement le peu de crédit, de crédibilité et d’influence au Proche-Orient.
Le plan Trump pour Gaza dépossède effectivement les Palestiniens de leur destin et comporte des zones d’ombres !
Avec Donald Trump qui considère comme une insulte à l’Amérique le fait qu’il ne reçoive pas le prix Nobel de la paix , on est franchement en plein dans une dérive fasciste , autoritaire et délirante. Une dérive qui prend en otage l’Amérique et la planète tout comme la folie, barbare et meurtrière , de Netanyahou et de l’extrême droite qui prend en otage les israéliens et l’ensemble du proche Orient.
Avec AFP
De retour de Washington, Netanyahou a déclaré que l’armée israélienne restera dans la majeure partie de Gaza et qu’il ne sera pas question d’un futur état palestinien indépendant
Benyamin Netanyahou : « L’armée israélienne restera dans la majeure partie de Gaza »
L’armée israélienne « restera dans la majeure partie de la bande de Gaza », a ainsi déclaré le Premier ministre israélien dans une vidéo publiée mardi et rendant compte de sa visite à Washington.Une vidéo destinée principalement à l’extrême droite car le risque est grand pour Netanyahou de perdre la cohésion de sa majorité et de voir son gouvernement chuter .
« Nous récupérerons tous nos otages, vivants et en bonne santé, tandis que Tsahal restera dans la majeure partie de la bande de Gaza », déclare donc Netanyahou après avoir apporté publiquement son soutien la veille à un plan de paix du président américain Donald Trump prévoyant à terme le déploiement d’une « force de stabilisation internationale » dans la bande de Gaza à mesure que l’armée israélienne s’en retirera.!
Marché de dupes !
On nous dit : vous devez accepter les conditions du Hamas (…) Tsahal doit se retirer, et le Hamas peut se renforcer, contrôler la bande… Non, non, cela ne se passe pas ainsi », a-t-il ajouté dans cette vidéo en hébreu publiée sur son compte Telegram.
Pas d’Etat palestinien !
Dans cette même vidéo, le Premier ministre israélien a nié avoir accepté le principe d’un Etat palestinien. « Pas du tout, et ce n’est pas écrit dans l’accord », déclare M. Netanyahou, en réponse à la question de savoir s’il a « accepté un Etat palestinien », « mais une chose a été clairement dite au cours des discussions avec M. Trump : nous nous opposerons fermement à un Etat palestinien ».
En vingt points, le président des États-Unis avait fait miroiter la promesse de mettre fin à la guerre à Gaza, sans calendrier de retrait israélien toutefois et avec une gestion sous tutelle étrangère de l’enclave palestinienne. Il a reçu le soutien du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Un soutien de façade vu les déclarations de Netanyahou, ce qui rend très minces les chances que ce plan puisse aboutir et très fragiles les perspectives de paix .Un leurre de paix car l’heure de la paix ne peut survenir avec une tentative d’assassinat des négociateurs du Hamas, une première dans l’histoire de l’humanité, et surtout avec un ultimatum et des menaces !
Si la proposition américaine cherche à imposer un leurre depaix, c’est que l’heure de la paix est encore très loin car le parrain militaire et financier de Tel-Aviv garde le doigt sur la gâchette comme menace si le Hamas refusait de capituler et d’accepter la Pax Americana .
Dans ces conditions, comment le Hamas peut-il accepter un tel accord si Netanyahou persiste dans son entêtement à poursuivre la politique de l’extrême droite et la stratégie de la colonisation et des annexions !?
Il s’agit bel et bien d’un piège de cristal car si le Hamas accepte, ce serait une capitulation pure et dure et ce serait pour ce groupe de résistance signer son arrêt de mort, sans aucune garantie d’amnistie et d’un possible acharnement du Mossad pour des liquidations physiques.
Par contre, si le Hamas refuse, la communauté internationale lui fera porter la responsabilité de n’avoir pas saisi cette opportunité de mettre fin à la guerre.Dans les faits, sur le terrain la machine de guerre sioniste n’a pas réussi à vaincre le Hamas même en détruisant la bande de Gaza et en bombardant tous azimuts bâtiments , écoles, hôpitaux et autres infrastructures !
Depuis , la frustration domine dans les capitales arabes car entre le texte que leur avait esquissé Donald Trump, le 23 septembre, à New York, et celui diffusé par la Maison Blanche lundi, des amendements substantiels ont été introduits sous la dictée israélienne.
Le Front populaire de libération de la Palestine, allié du Hamas, affirme, pour sa part , que la proposition américaine prolongera la guerre au lieu d’y mettre fin
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, a déclaré mardi à Al Jazeera que le retrait d’Israël de Gaza, tel que décrit dans le plan de la Maison Blanche pour mettre fin à la guerre, nécessite « des éclaircissements et des discussions ».
Il ajoute toutefois que la fin de la guerre est « une clause claire du plan ».Il précise également que le plan mentionne un gouvernement d’après-guerre à Gaza, ce qui fera l’objet de discussions avec les Américains, mais « n’a rien à voir avec Israël ».
« Le plan en est à ses débuts et doit être développé. Nous essayons de créer une voie qui préserve les droits des Palestiniens », ajoute-t-il.
Lors du point presse hebdomadaire mardi, le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al-Ansari, avait peu avant, déclaré que le Hamas s’était engagé à examiner « de manière responsable » le plan américain visant à mettre fin à la guerre à Gaza, après que celui-ci a été remis à une délégation à Doha la veille.
Selon le Qatar , une réunion était prévue mardi soir avec le Hamas et la Turquie
Trump lance un ultimatum de 3-4 jours
Donald Trump avait auparavant donné au Hamas « trois ou quatre jours » pour répondre à son plan pour Gaza, qui prévoit en particulier un arrêt immédiat des hostilités.
« Nous allons donner environ trois ou quatre jours. Nous verrons bien. Tous les pays arabes sont d’accord, les pays musulmans sont d’accord, Israël est d’accord. Nous n’attendons que le Hamas. Et le Hamas acceptera ou n’acceptera pas. Et s’il n’accepte pas, cela se finira de manière très triste », a dit le président américain dans un court échange avec la presse à la Maison Blanche.
Le plan Trump pour Gaza dépossède les Palestiniens de leur destin et comporte des zones d’ombres avec un leurre de paix , mais pas encore l’heure de la paix !
« Il nous manque une signature, et elle expiera en enfer s’ils ne signent pas. J’espère qu’ils vont signer pour leur propre bien et créeront quelque chose de vraiment formidable », a déclaré Trump au sujet du Hamas.
Ce supposé plan américain pour un présumé accord de paix vise certainement à faire porter au Hamas la responsabilité de l’échec sauf que la Maison Blanche joue très gros sur ce coup puisque l’administration Trump risque de perdre définitivement le peu de crédit, de crédibilité et d’influence au Proche-Orient.
Le plan Trump pour Gaza dépossède effectivement les Palestiniens de leur destin et comporte des zones d’ombres !
Avec Donald Trump qui considère comme une insulte à l’Amérique le fait qu’il ne reçoive pas le prix Nobel de la paix , on est franchement en plein dans une dérive fasciste , autoritaire et délirante. Une dérive qui prend en otage l’Amérique et la planète tout comme la folie, barbare et meurtrière , de Netanyahou et de l’extrême droite qui prend en otage les israéliens et l’ensemble du proche Orient.
Avec AFP