Berlin, Londres et Paris ont appelé, vendredi 10 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU à « apporter son plein appui » au plan pour Gaza, saluant au passage le « leadership du président Trump » ainsi que les efforts de médiation de l’Égypte, du Qatar et de la Turquie. Dans un communiqué commun, les trois capitales se disent « prêtes à soutenir de nouvelles discussions » afin d’assurer la mise en œuvre de l’accord et la stabilisation de l’enclave.
Cette prise de position intervient alors qu’un cessez-le-feu est entré en vigueur, accompagné d’un mécanisme d’échanges de détenus et d’un accroissement de l’aide humanitaire à Gaza. Plusieurs médias confirment le retrait progressif des troupes israéliennes vers des lignes définies et la reprise de la circulation d’aide encadrée par les agences onusiennes.
Sur le plan diplomatique, les partenaires européens et arabes ont tenu, à Paris, une réunion consacrée à la « phase suivante » : sécurité, gouvernance et reconstruction, avec l’hypothèse d’un dispositif international d’appui. L’option d’une résolution onusienne donnant un cadre juridique au plan américain est explicitement soutenue côté allemand.
Pour l’E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni), l’enjeu est double : consolider le cessez-le-feu et ouvrir la voie à une solution politique durable, en coordination avec les médiateurs régionaux. Le communiqué insiste sur la nécessité d’un suivi au Conseil de sécurité, perçu comme l’échelon indispensable pour conférer légitimité et obligations à l’accord.
Reste à convertir l’élan diplomatique en avancées concrètes sur le terrain : accès humanitaire soutenu, garanties de sécurité, calendrier politique et mécanismes de contrôle. Autant de paramètres qui diront si cette séquence marque un tournant durable, ou un répit fragile dans un conflit à répétition.
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