Le siège du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Gaza, évacué par ses employés et devenu refuge pour des centaines de déplacés palestiniens, a été gravement touché par un bombardement tard samedi, entraînant de nombreuses pertes civiles. Le PNUD a émis un communiqué urgent, soulignant la nécessité de protéger les civils, les infrastructures civiles et les locaux de l’ONU.
En parallèle, des images diffusées par l’AFPTV révèlent un cratère béant dans la cour d’une école gérée par l’Unrwa à Beit Lahia, où des milliers de personnes déplacées s’étaient réfugiées. Ces attaques interviennent dans le contexte de cinq semaines de bombardements ininterrompus par Israël, en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre.
Le bilan humain est lourd des deux côtés. Environ 1.200 personnes ont été tuées en Israël, d’après les autorités israéliennes. Du côté palestinien, le ministère de la Santé du Hamas rapporte plus de 11.000 morts dont la majorité enfants et femmes et civils, bien que la communication avec les hôpitaux soit désormais difficile, et que de nombreux corps gisent dans les rues, inaccessibles aux secours.
L’Unrwa a également annoncé la perte tragique de plus de 100 de ses employés depuis le début du conflit, soulignant la gravité de la situation et la nécessité urgente de protection et d’assistance humanitaire.