La bande de Gaza traverse une crise humanitaire dramatique, exacerbée par la reprise des bombardements israéliens. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 921 personnes ont été tuées depuis le 18 mars 2025, portant le bilan total des morts à 50 277 depuis le début de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi ces victimes, 25 ont péri au cours des dernières 24 heures, illustrant l’intensité des frappes israéliennes.
L’ONU a signalé un déplacement massif de 142 000 Palestiniens en une semaine, un chiffre qui pourrait encore augmenter. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, a souligné que 90 % de la population de Gaza a été déplacée au moins une fois depuis octobre 2023. « Les espaces de survie se réduisent », a-t-il alerté, précisant que 17 % du territoire est sous ordre d’évacuation israélien. Les bombardements incessants, le blocus de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, et les restrictions imposées aux mouvements humanitaires aggravent la situation, affectant les deux millions d’habitants de l’enclave. Les ressources, déjà rares, s’épuisent rapidement.
Parallèlement, Israël intensifie ses menaces. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a averti que si le Hamas ne libère pas les otages restants, l’armée israélienne s’emparera de nouveaux secteurs de Gaza. Cette déclaration, rapportée par Haaretz, intervient alors que des négociations pour un cessez-le-feu sont en cours. Le Hamas, par la voix de Basem Naim, rejette toute accalmie temporaire qui ne garantirait pas une paix durable, craignant une reprise des combats après la libération des otages. De son côté, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé de nouvelles opérations militaires d’envergure.
La fermeture des points de passage humanitaires par Israël vise à faire plier le Hamas, mais elle plonge Gaza dans une détresse sans précédent. Alors que les otages restent au cœur des négociations, le Hamas met en garde : toute tentative de libération par la force pourrait coûter la vie aux captifs, dans un contexte où les frappes israéliennes ne faiblissent pas.
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Dieu vous protege enfants et habitants de Gaza , la communauté internationale est debtrice moralement et matetiellement à l’egard de tous ces enfants et de tous les innocents tués par milliers sous leurs toits sur leur terre, un crime sans precedent dans l’Histoire de l’Humanité