L’Organisation mondiale de la santé a lancé un avertissement grave ce mardi, qualifiant la situation à Gaza de « proche de l’heure la plus sombre de l’humanité ». Le conflit en cours dans la région a conduit à des pertes dévastatrices et à une destruction massive, suscitant une inquiétude internationale croissante.
Selon le gouvernement du Hamas, le bilan des morts à Gaza s’élève désormais à 16.248 depuis le début de la contre-attaque d’Israël. Bien qu’il soit actuellement impossible de vérifier de manière indépendante ces chiffres, ils soulignent l’ampleur de la tragédie.
Les victimes palestiniennes, majoritairement tuées dans des frappes aériennes, comprennent plus de 70% d’enfants (7112) et de femmes (4885), selon un communiqué du bureau de presse du mouvement islamiste palestinien, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007. Ce taux alarmant de victimes civiles a suscité une vive émotion et des appels à l’action de la communauté internationale.
En outre, la destruction physique de Gaza est également massive. Une analyse satellitaire a révélé que deux tiers des bâtiments du nord de Gaza ont été endommagés ou détruits, avec au moins 82.500 bâtiments affectés dans toute la bande de Gaza.
Dans un incident particulièrement tragique, le Hamas accuse une frappe israélienne d’avoir ciblé une école à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins 25 morts parmi les Palestiniens déplacés par la guerre. Bien que ces informations ne puissent être confirmées indépendamment, elles ont été corroborées par des rapports de l’AFP sur des dizaines de blessés et des corps retirés des décombres.
Parallèlement, l’armée israélienne (Tsahal) affirme avoir éliminé récemment au moins cinq commandants du Hamas dans des frappes près de l’hôpital indonésien dans la bande de Gaza. Parmi eux se trouvaient des hauts responsables tels que le commandant de la brigade du nord de Gaza, Ahmed Andur, et son adjoint Vaal Rajab.
Cette escalade continue du conflit à Gaza soulève de sérieuses préoccupations sur le plan humanitaire, avec des conséquences dévastatrices pour les civils et des implications de longue portée pour la stabilité régionale. La situation exige une attention urgente et une action concertée de la part de la communauté internationale pour trouver une solution pacifique et durable.