Invité d’honneur des 10ᵉ Rencontres géopolitiques de Trouville (Calvados), le Maroc a réaffirmé, par la voix d’Amina Benkhadra, directrice générale de l’ONHYM, la portée stratégique du gazoduc Maroc–Nigeria. Présenté comme un corridor énergétique au service de l’intégration africaine, ce chantier vise à connecter 13 pays et à renforcer la sécurité d’approvisionnement, notamment en Europe, dans une logique « gagnant-gagnant ».
Lors d’une table ronde dédiée, Mme Benkhadra a souligné que le projet s’inscrit dans la vision de SM le Roi Mohammed VI pour une coopération africaine durable, multilatérale et créatrice de valeur. Sans s’attarder sur des aspects techniques, elle a insisté sur un point : le projet est « sur les rails » et progresse conformément à sa feuille de route.
Le directeur général de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable, Tarik Hammane, a participé aux échanges, qui ont mis en avant les retombées énergétiques et socio-économiques attendues pour les pays traversés : alimentation électrique plus fiable, développement industriel structurant et montée en compétences locales. Les intervenants ont également souligné la contribution potentielle du corridor à la diversification des sources d’énergie pour l’Europe.
La rencontre, rehaussée par la présence de l’ambassadeure du Maroc à Paris, Samira Sitail, et d’élus et universitaires français, a rappelé la position géostratégique du Royaume : grâce à ses interconnexions existantes et à ses projets en cours (dont l’hydrogène vert), le Maroc se présente comme une tête de pont énergétique entre l’Afrique et l’Europe.
Message central de Trouville : cap maintenu, dynamique confirmée. Le gazoduc Maroc–Nigeria suit sa trajectoire, dans un cadre de coopération régionale appelé à se renforcer.