Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, a déclaré aujourd’hui à Rome, en Italie, que l’initiative du gazoduc Nigeria-Maroc contribuera à renforcer la sécurité énergétique en Afrique de l’Ouest et dans l’Union européenne également.
Akhannouch a souligné que le projet de gazoduc Maroc-Nigeria « constitue un modèle d’intégration régionale basé sur une vision commune ». Il a expliqué que « ce projet significatif stimulera l’électrification de nombreux pays traversés, renforcera le développement agricole et industriel dans la région en offrant un accès à une énergie compétitive, améliorant ainsi les conditions de vie des habitants ».
Ces déclarations ont été faites lors d’une conférence sur le thème « Énergie, Sécurité et Mobilité », organisée dans le cadre du sommet « Italie-Afrique… un pont vers une croissance partagée », à Rome.
Akhannouch estime que le Maroc est devenu un leader dans le domaine des énergies renouvelables au niveau régional et continental au cours des 15 dernières années, grâce à la vision du Roi Mohammed VI.
Il a ajouté que cette leadership s’est renforcé grâce à l’engagement dans le développement du secteur de l’hydrogène vert et à la mise en œuvre de l’initiative du gazoduc Nigeria-Maroc.
Selon Akhannouch, les énergies renouvelables représentent maintenant plus de 40% du mix énergétique au Maroc, avec une perspective d’atteindre 52% d’ici 2030.
Il a souligné que le Maroc mise sur ses ressources naturelles, sa position géographique stratégique et son capital humain pour propulser le secteur de l’hydrogène vert, affirmant que « le Maroc occupe une position enviable sur la carte mondiale de l’hydrogène ».
Akhannouch a indiqué que le Maroc participe aux efforts visant à éliminer le carbone du monde de demain et contribue de manière positive à renforcer la sécurité énergétique en Afrique. Dans le contexte actuel de crises multiples, la nécessité de construire des alliances solides entre des partenaires fiables est devenue plus urgente que jamais.
Il a exprimé sa conviction que l’Italie peut contribuer au développement des pays du continent, en particulier à travers la coopération dans les domaines de l’infrastructure, de la formation, de l’énergie, de la sécurité, de l’éducation, de la santé et de la migration.