Les développements dangereux de la tension sociale, créée par un mouvement Gen Z désormais débordé de tous côtés par des fauteurs de troubles aux intentions malveillantes et violentes, permettent de dresser une cartographie des points chauds.
Au cours des dernières heures, des casseurs déterminés à en découdre avec les forces de l’ordre ont sévi notamment à Aït Amira (province de Chtouka-Aït Baha) et à Inzegane, près d’Agadir, où un hypermarché Marjane a été pillé et plusieurs autres magasins incendiés, sur fond d’affrontements avec les éléments de la Sûreté nationale et les forces auxiliaires. Certains agents ont été hospitalisés en urgence après avoir été blessés à l’arme blanche et par des jets de pierres. Ce sont là les seuls incidents enregistrés dans le sud du pays, sans qu’aient été rapportés des signes laissant croire à d’éventuels accrocs ailleurs, comme si les menaces étaient concentrées sur les plus grands centres urbains.
À Rabat et Casablanca, où l’autoroute urbaine a été bloquée samedi, un calme relatif semble revenu grâce à un important déploiement des forces de sécurité ; mais la tension et les affrontements ont gagné des régions jusque-là épargnées par la contagion, telles que celle d’Oujda, où des heurts d’une grande intensité, pendant plusieurs heures, ont opposé des casseurs se réclamant faussement de la Gen Z aux forces de l’ordre, dans des combats de rue au cours desquels un jeune a été grièvement — et involontairement — blessé par un véhicule de la Sûreté nationale. Les images relayées montrent l’étendue des dégâts.
La ville de Béni Mellal a, à son tour, connu de graves incidents pendant plusieurs heures, avec destructions de biens privés et publics et pillages, dans un décor commun à tous ces foyers de tension qui n’est pas sans rappeler les événements de 1981, provoqués par la hausse du prix du pain. L’histoire se répétera-t-elle ? Il ne faut pas l’envisager : le Maroc n’a besoin d’une telle crise ni en ce moment ni à aucune autre période, afin que sa jeunesse n’en soit ni témoin ni actrice.
Par Jalil Nouri
On voyait la mayonnaise monté depuis longtemps, avec un gouvernement ultra libéral, flambée des prix des produits essentielles, la crise de la sardine avec des explications foireuses, la volaille, les aides à l’importation d’ovins et bovins, qui ne ce répercute pas pour les consommateurs, et le gouvernement qui laisse faire, complice. On sentait que le feu couvé. Et puis il y a eu tout ces scandale concernant les ministres et leurs enrichissements personnel pendant leur mandat, les milliards pour les stades, et la goutte qui fait déborder le vase, c’est ces pauvres gens qui vont ce faire soigner et finissent à la morgue.les marocains ont besoin de justice sociale, leurs élus doivent rendre des comptes, sinon on se dirige vers quelque chose de sombre pour notre pays.