Après la publication d’un rapport par l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) à la suite des événements tragiques ayant accompagné les dernières manifestations du mouvement Gen Z au cours desquelles plus de 2 000 personnes ont été arrêtées et mises en accusation, dont plus de 1 000 actuellement détenues, en grande partie des jeunes , une controverse est née quant au traitement et à la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés, la version de l’AMDH étant jugée inexacte par certains.
Selon les autorités, ces chiffres sont proportionnels à la gravité des incidents, marqués par des agressions violentes à l’arme blanche, y compris contre les forces de l’ordre, faisant 289 policiers blessés et entraînant 268 véhicules de police endommagés ou incendiés. Des dégradations et destructions de biens publics et privés auraient également été commises, touchant notamment des postes de sécurité et de gendarmerie, des bâtiments administratifs et des agences bancaires, dans un climat de haine et d’une violence inouïe.
D’où la question qui se pose aujourd’hui : une grâce royale est-elle possible pour les plus jeunes, scolarisés, non poursuivis pour des actes graves, après leur repentir devant les juges, au vu de l’état indescriptible de parents en larmes devant les tribunaux et les prisons ? Ces scènes de désespoir rappellent celles observées lors d’incidents liés aux matchs de football, lorsque des familles implorent, parfois avec succès, la clémence royale pour permettre à leurs enfants de reprendre leur scolarité et d’éviter la spirale de la délinquance.
Terrorisés par la perspective de verdicts sévères, des parents en appellent à une clémence royale à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Marche Verte, rappelant leur engagement passé en faveur de la mère patrie.
Par Jalil Nouri










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